Grève générale au CHU ce mardi

La mobilisation prend de l'ampleur au centre hospitalier universitaire de Guadeloupe (CHUG). Après le pôle parents-enfants et les Urgences, ce sont l'ensemble des services qui sont appelés à se mettre en grève ce mardi 23 juillet.

Des promesses de la direction

La situation ne s'améliore pas au CHU. Gérard Cotellon, directeur général du centre hospitalier déclare dans l'entretien du jour pour France-Antilles "travailler sans relâche pour redonner de l'espoir".

Au cours de négociations avec l'intersyndicale, il s'est engagé à améliorer les conditions de travail du pôle parent-enfant de la polyclinique qui souffre, entre autres, d'infiltrations et de fuites d'eau, d'une mauvaise qualité de l'air et d'un espace trop réduit.

Le directeur promet que d'ici la première quinzaine du mois de décembre et au terme du nettoyage et de la décontamination de l'étage technique, les Urgences pourront retourner dans leurs anciens locaux. Ils auront par ailleurs à disposition plus de lits.  


Un manque de moyens

Des promesses qui ne suffisent pas puisque la grève générale est maintenue. L'hôpital manque en effet considérablement de moyens : pas de draps, de médicaments, de matériels...Pourtant, l'établissement aurait reçu près de 431 millions d'euros d'aides de l'Etat entre 2010 et 2018.

Alors, où va l'argent ? Selon le directeur, c'est la masse salariale qui est trop élevée : ce sureffectif l'empêcherait de dégager des recettes. 

De son côté, l'Agence Régionale de Santé affirme que la nouvelle maternité ouvrira ses portes au dernier trimestre 2020...mais cela ne suffit pas pour les grèvistes, qui doutent que l'échéance soit respectée.