La grève nationale dans la fonction publique, suivie en Guadleoupe par plusieurs organisations syndicales

Mobilisations nationales dans la fonction publique aujourd’hui. Une mobilisation relayée en Guadeloupe par plusieurs organisations parmi lesquelles la CGTG, le Sneeta FO, la FSU. Une grève contre la politique du gouvernement mais aussi, pour souligner les mauvaises conditions de travail. 
Les revendications nationales formulées par les organisations syndicales qui appellent à la grève ce 9 octobre portent particulièrement sur la politique sociale du gouvernement que toutes estiment être une attaque contre les salariés.
A ces différents points nationaux, en Guadeloupe, les syndicats qui ont choisi de répercuter le mouvement, l'ont aussi fait pour des motivations locales.
Qu'il s'agisse du problème de l’eau et des tours d'eau sans solution pour l'instant,  ou encore des conséquences de l’incendie du CHU pour les personnels  et pour la population guadeloupéenne, ou même des incidences du chlordécone pour la population et singulièrement pour les travailleurs affectés dans les bananeraies, les revendications sont toujours les mêmes. Il faut y ajouter les thèmes spécifiques à l'éducation nationale puisque ces organisations catégorielles soulignent aussi bien les menaces de suppression de postes dans l'académie ou les conditions de travail des élèves et des personnels de l'éducation nationale à Saint Martin. 
Rencontre SNEP-FSU
©guadeloupe
La  CGTG a aussi tenté de mobiliser. Le syndicat a rassemblé ses troupes, sur trois sites symboliques : la  Sous-préfecture, à Pointe-à-Pitre, avec des agents des finances Publique, les salariés de la municipalité de Sainte-Rose, et un groupe un peu plus compact s’est dans un premier temps réuni au siège de la CGTG de Bergevin à Pointe-à-Pitre.
La CGTG s’est ensuite rendue au Centre Commercial de  Milénis aux Abymes. Une cinquantaine de manifestants, s’est fait entendre dans les allées de la galerie, pour dénoncer la décision de la Cour d’Appel de Basse-Terre condamnant le syndicat à 63 000€ dans l’affaire CGTG/Despointes pour diffamation.

Sans que pour autant cette mobilisation plurielle ne donne lieu à un rassemblement commun, chaque organisation a donc rassemblé ses propres militants avec une volonté d'affirmer sa volonté de faire barrage à la mise en cause des services publics par le gouvernement !