La Guadeloupe plutôt bonne élève dans la lutte contre les disparités salariales.

Il y a quelques mois, l’Insee a aussi publié une étude sur les disparités salariales entre les hommes et les femmes en Guadeloupe. Et la Guadeloupe tire plutôt bien son épingle du jeu : les disparités salariales entre hommes et femmes sont assez minimes.
En novembre dernier, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et la secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, ont présenté un index de l'égalité pour lutter contre les inégalités salariales entre femmes et hommes(De nouvelles mesures pour lutter contre l'inégalité salariale entre femmes et hommes).
Une occasion de souligner la situation en Guadeloupe où les inégalités sont parmi les plus faibles des régions françaises.
En 2016, L'INSEE le soulignait déjà, 

Les inégalités salariales, ou encore l'insertion sur le marché du travail, sont des domaines dans lesquels les Guadeloupéennes sont encore défavorisées par rapport aux hommes. Ainsi, l'écart entre les taux de chômage féminins et masculins est marqué (neuf points) et s'accentue. Les Guadeloupéennes ont plus de mal à accéder au marché du travail malgré un niveau de formation plus élevé que celui des hommes. Cela s'explique, en partie, par la très forte proportion de cheffes de famille monoparentale.

(Voir aussi le Blog de Mylène Colmar)
En novembre dernier, l'étude de l'INSEE soulignait que, les femmes en Guadeloupe sont payées en moyenne, tous postes confondus, 25% de moins que les hommes. A poste et âge égaux, l'écart est de 9% alors que le principe "à travail égal, salaire égal" est gravé dans la loi depuis 45 ans. Au moment de la retraite, l'écart est de 37%. Mais, malgré tout, les Guadeloupéennes sont en moyenne mieux payées que les femmes résidant dans le reste de la France ultramarine et hexagonale

P. Robert Guadeloupe La 1ère