Hébergement touristique : le rush de la clientèle locale

Le bilan touristique aurait pu être plus mauvais sans les touristes locaux qui viennent remplir les réservations des hébergements touristiques. Pas de rushs du côté des hôtels. Les gîtes et hébergements de proximité, eux, semblent tirer leur épingle du jeu.  

Pas de touristes à l’horizon. Depuis l’exigence de motifs impérieux pour se déplacer entre l’hexagone et la Guadeloupe, les voyageurs se font de plus en plus rares.

Conséquence : les hôtels tournent au ralenti. Du coup, les professionnels du secteur misent sur une clientèle locale. Le long week-end Pascal constitue donc une bonne opportunité. Mais du côté des hôtels du Gosier, malgré un programme alléchant, on est bien loin du taux de remplissage.

Vincent Waltregny, directeur de l'exploitation de la Creole Beach

C’est très compliqué pour la période du week-end Pascal. Concernant, le taux de remplissage, il est vrai que l’on est aux alentours de 40% ce qui est très peu. En général, nous sommes aux alentours de 90% mais là 40 %, ce n’est vraiment rien.

Françoise Benito-Espinal, présidente de l'Auberge de la Vieille Tour

 

En revanche, pour les propriétaires de gîtes et autres bungalows, cela fonctionne bien mieux : le taux de remplissage atteint en moyenne les 80%. Certains affichent même complet.

Oui, c'est une satisfaction même si c’est le temps d’un week-end. Nous sommes ravis de revoir nos hébergements fréquentés. L’ensemble des adhérents de notre fédération est prêt à recevoir cette clientèle avec les protocoles sanitaires en place et aussi toutes les recommandations que nous allons donner à notre clientèle le temps d’un week-end même si nous savons que la réalité va nous rattraper très vite sur la situation.

Olivia Ramoutar, vice-présidente de la Fédération du tourisme de proximité de la Guadeloupe

 

Lucia Delannay, propriétaire de la Villa splendeur Caraïbes à Saint-François

Pour les structures de proximité, il n’y a pas de petit profit mais ils sont bien conscients que cette situation ne va pas suffire à combler les nombreuses semaines sans activité et cela d’autant qu’une nouvelle occasion de ce genre ne va pas se représenter de sitôt.

Jacqueline Denin, propriétaire et gérante du gîte les Villas Ixora, à Sainte-Anne