Le CHU et la galère quotidienne pour le personnel, pour les malades et pour ceux qui les visitent : un seul des quatre ascenseurs de la tour Nord fonctionne actuellement. Et dans les chambres, la chaleur est étouffante.
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Quotidien particulièrement difficile pour ceux qui travaillent, ou qui sont soignés au Centre hospitalier de Pointe-à-Pitre... Et aussi pour ceux qui viennent y visiter leurs proches… A la chaleur due au système d’aération qui ne fonctionne plus, s’ajoutent aujourd’hui des pannes d’ascenseur, avec des conséquences sur l’efficacité des soins fournis.
A partir de 13 heures, à partir de l'arrivée des familles de patients en visite, la donne se complique singulièrement. A la porte de l'ascenseur, c'est un peu comme devant celle d'un métro parisien, à l'heure de pointe. Il faut jouer des coudes pour espérer le prendre et cela jusqu'à 18 heures. Les soignants, eux, espèrent juste ne pas être confrontés à une urgence nécessitant un changement d'étage rapide durant ce laps de temps.
Ascenseurs en panne
Dès le rez-de-jardin, une pancarte annonce la couleur : des quatre ascenseurs de la tour Sud, il n'en reste plus qu'un en état de marche. Les deux dédiés aux malades sont en panne depuis l'incendie. Et des deux autres, généralement consacrés au public, seul le dernier arrive encore à se hisser du rez-de-chaussée au 9ème étage. Et comme, il ne peut accueillir qu'un seul lit de malade à la fois, le matin, il y a parfois embouteillages, lorsqu'il s'agit d'emmener des patients d'un service à l'autre, notamment, pour réaliser leurs examens.A partir de 13 heures, à partir de l'arrivée des familles de patients en visite, la donne se complique singulièrement. A la porte de l'ascenseur, c'est un peu comme devant celle d'un métro parisien, à l'heure de pointe. Il faut jouer des coudes pour espérer le prendre et cela jusqu'à 18 heures. Les soignants, eux, espèrent juste ne pas être confrontés à une urgence nécessitant un changement d'étage rapide durant ce laps de temps.