Il y a quelques jours, Harry Durimel évoquait la nécessité de recourir à des limites de résidus de chlordécone dans les aliments tout simplement réduites à zéro. Mais le Conseil d’Etat vient de retoquer les requêtes de deux associations justement au sujet de ces LMR
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Comme d'autres qui militent en ce sens, Harry Durimel souhaite faire admettre que les Limites Maximales Résiduelles (LMR) sont encore trop élevées, eu égard au règlement européen, bien qu’elles soient désormais 5 fois inférieures pour les viandes bovines, porcines et ovines et 10 fois inférieures pour les viandes de volaille.
Comme lui, l’Association Médicale pour la Sauvegarde de l’Environnement et de la Santé Martinique demandait au Conseil d’État d’annuler l’arrêté du 23 mai 2019 relatif aux LMR de chlordécone au prétexte que, bien qu’inférieures aux limites antérieurement applicables, elles seraient encore trop élevées eu égard au règlement européen. Sa demande a été rejetée…
Notez que les ministères de la Santé, des Outre-mer, de l’Agriculture et de l’Economie et des Finances n’ont pas répondu aux sollicitations d’En Vie Santé, d’où la requête au Conseil d’Etat, qui se voit finalement retoquée.
Comme lui, l’Association Médicale pour la Sauvegarde de l’Environnement et de la Santé Martinique demandait au Conseil d’État d’annuler l’arrêté du 23 mai 2019 relatif aux LMR de chlordécone au prétexte que, bien qu’inférieures aux limites antérieurement applicables, elles seraient encore trop élevées eu égard au règlement européen. Sa demande a été rejetée…
Pour des études épidémiologiques en Guadeloupe et en Martinique
Une autre association, En vie Santé, demandait d’abroger l’arrêté du 20 juin 2008 relatif aux LMR que ne doivent pas dépasser certaines denrées animales et végétales pour être reconnues propres à la consommation humaine. Elle demandait d’une part la mise en place par les autorités d’études épidémiologiques en Guadeloupe et en Martinique, notamment sur le lien entre l’exposition au chlordécone et le cancer de la prostate, la prématurité des nourrissons et le développement des enfants ; et d’autre part, qu’un nouvel arrêté fixant les LMR dans les poissons et autres produits issus de la mer ou de l’eau douce soit pris.Un arrêté déjà modifié selon le Conseil d'Etat
L’arrêté contesté listait onze groupes de produits animaux et végétaux. Il a été remplacé premièrement par un arrêté du 25 janvier 2019, puis par un second du 23 mai 2019. Selon le Conseil d’Etat, il n’y avait donc plus lieu de demander son abrogation.Notez que les ministères de la Santé, des Outre-mer, de l’Agriculture et de l’Economie et des Finances n’ont pas répondu aux sollicitations d’En Vie Santé, d’où la requête au Conseil d’Etat, qui se voit finalement retoquée.