Depuis le 15 septembre et jusqu’au 15 janvier, un arrêté avait été pris par la municipalité de Sainte-Rose pour interdire le débarquement sur l’Ilet caret, et y permettre la revégétalisation, et la fabrication de carbets sur des zones déterminées. Sauf que depuis, plusieurs personnes ne respectent pas cette interdiction d’où la prolongation de l’arrêté, et l’augmentation des sanctions.
Bruno Pansiot-Villon •
Comme ce panneau l’indique : toute déambulation sur le sable de l’îlet Caret est rigoureusement interdite, sous peine de sanctions. Des contraventions qui passeront à du délit, avec un maximum de 3 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.
Une interdiction prolongée jusqu’au 15 juillet et comprise par les touristes.
C’est vrai que si on piétine, les résignés qui rampent partout, ça les détruits
Maud, touriste
Là il y a confusion, les gens pensent qu'ils ne peuvent pas aller derrière la barrière. Il faudrait que ce soit écrit plus gros et dans différentes langues.
Olivier, touriste
Le fait d’avoir vu des gens marcher, c'est énervant parce que ce n'est pas respecté. En même temps, ce n'est pas super bien expliqué aux gens.
Céline, touriste
Pour Marie-Laure Ciprin, présidente du Cluster Maritime de Guadeloupe, qui montrent des photos de l’îlet Caret datant d’une cinquantaine d’années, il faut aller encore plus loin.
Comment l'ïlet peut-il s'agrandir si on continue à piétiner la plage ? C'est la plage qui va faire de l'extension. Alors je pense qu'il faudra que les autorités : la commune de Sainte-Rose, le service du patrimoine, le parc national, mettent des panneaux tout autour avec interdiction de marcher sur la plage. Ainsi le contrevenant qui est pris en flagrant délit ne peut pas dire "Je pensais pas que la plage était autorisée".
Marie-Laure Ciprin, présidente du Cluster Maritime de Guadeloupe
Autre possibilité : poser des bouées signalétiques avec des lignes d’eau tout autour de l’îlet, et peut-être éviter que d’autres personnes comme ceux-ci puissent préparer leur matériel nautique, à même le sable.