Le Code de la route a été mis à jour en juillet dernier, par décret. L’information est peut-être passée inaperçue mais, dans le même temps, les radars automatiques homologués ont été rendus capables de détecter 16 types d’infractions sanctionnables, au lieu de 13 auparavant.
Des radars plus performants
Depuis le 8 juillet 2023, trois nouveaux motifs d’infraction au Code de la route ont été ajoutés, à ceux déjà détectables par les radars automatiques dernière génération. Plus la technologie se développe, plus cette liste s’allonge.
Ils peuvent identifier de multiples situations hors des clous : téléphone au volant, le non-port de la ceinture de sécurité, dépassement dangereux, franchissement de ligne continue, usage d’une voie réservée, véhicule trop bruyant, non-respect des distances de sécurité, ou encore circulation sur la bande d’arrêt d’urgence…
Les radars qui utilisent l’intelligence artificielle sont d’ores et déjà d’une efficacité redoutable.
Ils sont en cours d’expérimentation en Grande-Bretagne. Les images saisies sont particulièrement nettes, elles sont analysées par un logiciel basé sur l’intelligence artificielle qui détecte toutes les infractions au Code de la Route. Mais un agent de police doit toute de même vérifier, à son tour, les informations récoltées, rendues anonymes, pour confirmer ou pas l’infraction.
Une procédure qui n’est pas à 100% automatique, donc. Mais cette technologie permet de réduire sensiblement le nombre d’erreurs.
Une innovation pas encore d’actualité localement
Ces équipements sont de plus en plus nombreux, y compris dans l’archipel guadeloupéen. Le département dispose actuellement d’une vingtaine de radars tourelles opérationnels.
Mais, pas de panique : ils ne peuvent pas détecter toutes les entorses au code la route ; du moins, pas pour le moment. Les avancées technologiques restent de la théorie, à ce jour, chez nous. Car, dans la pratique, seuls les excès de vitesse et les franchissements de feux rouges sont verbalisables, grâce au concours des radars tourelles.
Pourquoi ? Parce que, même s’il existe différents types de radars en France, aucun n’a été certifié pour verbaliser d’autres types d’infractions. Cela ne va pas durer.