Philipsburg ne serait pas mieux loti que Marigot. Des voix s’élèvent à Sint Marteen pour faire remarquer la plus grande efficacité des secours en partie française. Alors que côté français, la gestion de crise est vivement critiquée. Et la colère monte également outre-manche.
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De nombreuses controverses voient le jour… Un peu partout… Pas que chez nous !
La polémique sur la rapidité des secours aux Antilles est encore plus vive aux Pays-Bas : Irma a violemment touché trois îles des Antilles néerlandaises : Saint-Eustache, Saba et Sint Maarten, et en Hollande, on estime que la France a été beaucoup plus efficace pour ses propres territoires…
Ces critiques portent aussi sur le fait que le gouvernement des Pays-Bas a pris entièrement en main les opérations d'aide et de maintien de l'ordre, sans consulter, dans un premier temps, les autorités locales. Alors que Saint-Martin est un territoire autonome qui, en théorie, ne dépend plus des Pays-Bas depuis 2010, mais occupe le même rang que lui au sein du royaume néerlandais. Et le bas blesse d'autant plus que cette autonomie a été instaurée suite à la mauvaise gestion par le gouvernement hollandais des suites de l'ouragan Luis, il y a 22 ans.
Sur place également, les critiques fusent. Les Saint-Martinois et Saint-Barths se sentent abandonnés par l'Etat français. La population parle de secours complètement dépassés par la situation. Des secours qu'ils attendaient plus tôt et de rapatriements trop tardifs.
Les proches des 88 000 Britanniques de la Caraïbe se font écho de leurs difficultés dans la presse nationale, ce lundi. Ils reprochent au gouvernement l'absence d'évacuation avant et après l'ouragan. Le ministre des Affaires étrangères avance que 32 millions de livres d'aide d'urgence, près de 35 millions d'euros ont été débloqués. Dix avions sont partis avec des abris, des rations de secours et des comprimés pour purifier l'eau. Deux navires de guerre devaient se rendre aux îles Vierges avec des hélicoptères, des ingénieurs de l'armée et de l'équipement humanitaire. Le vaisseau a déjà procédé à des opérations de secours sur Anguilla. Il avait été stationné dans la zone en juillet, en prévision de la saison cyclonique. Le HMS Ocean (navire de débarquement), lui, est à Gibraltar où il embarque le contenu de 3 camions humanitaires. Le gouvernement a tenu une réunion d'urgence diamnche, en vue de venir en aide aux habitants des territoires d'outre-mer britanniques, où l'on déplore 6 décès.
La polémique sur la rapidité des secours aux Antilles est encore plus vive aux Pays-Bas : Irma a violemment touché trois îles des Antilles néerlandaises : Saint-Eustache, Saba et Sint Maarten, et en Hollande, on estime que la France a été beaucoup plus efficace pour ses propres territoires…
Colère du côté néerlandais
Les premières questions gênantes pour le gouvernement du Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, étaient apparues dès le lendemain du passage d'Irma. Aux Pays-Bas, certains ont estimé ouvertement que la réaction de La Haye était plus lente que celle de la France. Que le bilan de 4 morts dans la partie néerlandaise de Saint-Martin avait mis 3 jours de plus à être tiré que le bilan pour la partie française. Et l'impossibilité pour les autorités hollandaises de communiquer avec l'île dans les 24 heures qui ont suivi l'ouragan, était comparé défavorablement avec l'action de la France.Ces critiques portent aussi sur le fait que le gouvernement des Pays-Bas a pris entièrement en main les opérations d'aide et de maintien de l'ordre, sans consulter, dans un premier temps, les autorités locales. Alors que Saint-Martin est un territoire autonome qui, en théorie, ne dépend plus des Pays-Bas depuis 2010, mais occupe le même rang que lui au sein du royaume néerlandais. Et le bas blesse d'autant plus que cette autonomie a été instaurée suite à la mauvaise gestion par le gouvernement hollandais des suites de l'ouragan Luis, il y a 22 ans.
La gestion de la France également critiquée
En France, ce week-end une partie de l’opposition a accusé le gouvernement français d’avoir insuffisamment préparé l’arrivée d’Irma, réclamant une commission d’enquête.Sur place également, les critiques fusent. Les Saint-Martinois et Saint-Barths se sentent abandonnés par l'Etat français. La population parle de secours complètement dépassés par la situation. Des secours qu'ils attendaient plus tôt et de rapatriements trop tardifs.
Colère des ressortissants britanniques de la Caraïbe
Et du côté des Britanniques bloqués à Anguilla, aux Iles vierges, à Saint-Martin et à Turques-et-Caïques, la colère monte, devant ce que certains dénoncent comme "une réponse insuffisante du Royaume-Uni".Les proches des 88 000 Britanniques de la Caraïbe se font écho de leurs difficultés dans la presse nationale, ce lundi. Ils reprochent au gouvernement l'absence d'évacuation avant et après l'ouragan. Le ministre des Affaires étrangères avance que 32 millions de livres d'aide d'urgence, près de 35 millions d'euros ont été débloqués. Dix avions sont partis avec des abris, des rations de secours et des comprimés pour purifier l'eau. Deux navires de guerre devaient se rendre aux îles Vierges avec des hélicoptères, des ingénieurs de l'armée et de l'équipement humanitaire. Le vaisseau a déjà procédé à des opérations de secours sur Anguilla. Il avait été stationné dans la zone en juillet, en prévision de la saison cyclonique. Le HMS Ocean (navire de débarquement), lui, est à Gibraltar où il embarque le contenu de 3 camions humanitaires. Le gouvernement a tenu une réunion d'urgence diamnche, en vue de venir en aide aux habitants des territoires d'outre-mer britanniques, où l'on déplore 6 décès.