Après la Dominique, la Chine poursuit son implantation dans la Caraïbe. Cette fois l’île de Barbuda. 10 mois après le passage de l’Ouragan Irma, la super puissance aide l’île à se reconstruire…
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Avec Saint-Martin, c’est probablement Barbuda qui a le plus souffert du passage d’Irma. Seules 5% des maisons avait été épargnées, 60% des habitants s’étaient retrouvés sans toit.
La Chine a investi 2 millions d’euros pour reconstruire quelques maisons. Un goutte d’eau au regard de l’ampleur des travaux mais tout de même le signe que le pays investit et surtout de quoi donner un sentiment de reconnaissance des habitants envers Pékin. Car dans cet effort de reconstruction, la Chine avait été la première et l’un des rares à répondre. Et ne cesse désormais d’accroître sa présence dans la Caraïbe à travers des prêts, des dons, des investissements dans les routes, les ports ou les bâtiments publics.
Elle comble là un vide laissé par les investisseurs américains, après la crise de 2008. Ils n’auraient pas donné plus de 100 000 euros pour la reconstruction après Irma. Quant à l’Europe, des 5 millions promis, l’île n’a toujours rien vu venir.
La Chine, 1er investisseur dans la Caraïbe ?
Au lendemain de l’ouragan, l’île avait été complètement évacuée, le temps d’un retour à une situation à peu près normale. Il avait fallu plusieurs semaines avant de voir la population pouvoir à nouveau regagner ses pénates. Pour remettre les réseaux d’eau et d’électricité en état de fonctionnement, il faudrait 220 millions…La Chine a investi 2 millions d’euros pour reconstruire quelques maisons. Un goutte d’eau au regard de l’ampleur des travaux mais tout de même le signe que le pays investit et surtout de quoi donner un sentiment de reconnaissance des habitants envers Pékin. Car dans cet effort de reconstruction, la Chine avait été la première et l’un des rares à répondre. Et ne cesse désormais d’accroître sa présence dans la Caraïbe à travers des prêts, des dons, des investissements dans les routes, les ports ou les bâtiments publics.
Elle comble là un vide laissé par les investisseurs américains, après la crise de 2008. Ils n’auraient pas donné plus de 100 000 euros pour la reconstruction après Irma. Quant à l’Europe, des 5 millions promis, l’île n’a toujours rien vu venir.