Le 28 avril dernier, le tribunal judiciaire de Basse-Terre condamnait le Karacoli à quitter le site occupé par l'entreprise sur la plage de Grande Anse, à Deshaies, dans un délai de 3 mois et à verser une amende de 375 000 euros, pour destruction d'un site de ponte de tortues.
Un jugement prononcé en première instance, suspensif, car le propriétaire du bar restaurant a fait appel.
Comment concilier protection de l’environnement et développement de l’économie touristique ? Jeanny Marc, maire de Deshaies, sort du silence. Le maire de la commune s’interroge sur la politique à mettre en place.
C’est la 1ère fois qu’elle s’exprime à ce sujet, depuis le jugement rendu par le tribunal judiciaire de Basse-Terre.
Si elle s’exprime aujourd’hui, c’est uniquement sur la forme et non sur le fond de cette affaire. Un litige qu’elle affirme suivre attentivement.
Le 1er magistrat de la commune se refuse à commenter un jugement dont elle n’a pas vu le contenu. Aussi, il serait précipité, selon elle, de réagir au communiqué de la préfecture du 22 mai, contesté au tribunal puis complété par un autre communiqué le 26 mai et un autre le 30 mai.
Toutefois Jeanny Marc précise que les enjeux soulevés dépassent le cas particulier du Karacoli et qu’il est capital de concilier écologie et économie.
Elle affirme également que la règle appliquée pour le Karacoli devrait l'être pour tous les établissements dans le même cas.
La maire de Deshaies jette un autre pavé dans la mare ! Elle dénonce d’autres activités constatées depuis peu : les bateaux de plaisance qui mouillent de façon anarchique y compris sur des herbiers. Nuisible également pour les tortues...
En effet, explique-t-elle, plusieurs spécimens ont été retrouvés morts sur le rivage, en plusieurs points, depuis le début de l'année.
Jeanny Marc n'entend plus taire certains comportements.