Pour sa 18ème édition, l’INSV a choisi de dédier la Journée du Sommeil au sommeil des jeunes de 15 à 24 ans. Dans cette tranche d’âge, les jeunes s'endorment naturellement tard et ont, pour la plupart,l’obligation de se lever relativement tôt le matin durant la semaine.
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C'est une étude réalisée par l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance qui le dit :Il existe un manque de sommeil avéré chez les 15-24 ans, avec de réelles conséquences sur la journée.
Les jeunes en ont conscience, en souffrent et s’en plaignent. Cependant, ils n’adoptent pas toujours des solutions adaptées et sont souvent dans l’ignorance des règles à respecter pour avoir un bon sommeil.
Ce constat est préoccupant lorsqu’on connaît l'importance du sommeil pour la santé physique et mentale, en particulier chez les jeunes.
Par ailleurs, Les 3/4 des jeunes interrogés utilisent des stratégies pour lutter contre les conséquences négatives du manque de sommeil. Les jeunes qui se sentent en manque de sommeil ont surtout recours à des excitants : caféine, nicotine, substances diverses.
Parmi eux, 28% consomment du café, du thé et des boissons énergisantes, tous riches en caféine. Si la caféine maintient en veille, il ne faut pas pour autant négliger le fait que l’effet de la caféine est tout à la fois durable et cumulatif.
De surcroît, la prise exagérée et régulière de caféine peut favoriser la survenue de conduites addictives.Ce que l'étude dit :
Les jeunes s’endorment (trop) tard
Selon l’enquête INSV/MGEN 2018, une fois couchés, les jeunes mettent 68 minutes avant de cesser toute activité et d'éteindre la lumière lorsqu’ils travaillent le lendemain. Si c'est en période de repos, ce délai est de 98 minutes en moyenne. Un laps de temps que les 15-24 ans consacrent essentiellement à des activités interactives sur écrans. Ainsi, ils s'endorment en moyenne à 23h20 en semaine et à 0h49 le week-end. Et le matin, ils doivent se lever "tôt"…
Le décalage des horaires de sommeil les jours de travail et les jours de repos est un facteur qui aggrave l'impact du manque de sommeil
Les jeunes se réveillent en moyenne 2h40 plus tard les jours de repos qu'en semaine. Mais ils s'endorment aussi 1h30 plus tard. Cette irrégularité répétée des horaires de sommeil, surtout le lever après 11h les jours de repos (qui concerne 24% d'entre eux), aggrave les conséquences de la seule dette de sommeil, notamment sur les résultats scolaires et le développement morphologique du cerveau4
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Des difficultés pour s’endormir et des réveils nocturnes
Plus d’un tiers des jeunes (36%) déclarent éprouver des difficultés pour s’endormir une fois tout éteint. Il s’agit pour la plupart de femmes (56% vs 46%), de jeunes à la recherche d’un emploi (14% vs 6%) et de personnes en surpoids ou obèses (23% vs 15%). Dans l'ensemble, il leur faut 29 minutes en moyenne pour s’endormir en période de travail, et 33 minutes en période de repos.
Par ailleurs, nombre de jeunes se réveillent la nuit avec des difficultés pour se rendormir. Ces difficultés concernent 42% d'entre eux, et leurs réveils nocturnes se prolongent en moyenne pendant environ une heure.
Les jeunes en ont conscience, en souffrent et s’en plaignent. Cependant, ils n’adoptent pas toujours des solutions adaptées et sont souvent dans l’ignorance des règles à respecter pour avoir un bon sommeil.
Ce constat est préoccupant lorsqu’on connaît l'importance du sommeil pour la santé physique et mentale, en particulier chez les jeunes.
Par ailleurs, Les 3/4 des jeunes interrogés utilisent des stratégies pour lutter contre les conséquences négatives du manque de sommeil. Les jeunes qui se sentent en manque de sommeil ont surtout recours à des excitants : caféine, nicotine, substances diverses.
Parmi eux, 28% consomment du café, du thé et des boissons énergisantes, tous riches en caféine. Si la caféine maintient en veille, il ne faut pas pour autant négliger le fait que l’effet de la caféine est tout à la fois durable et cumulatif.
De surcroît, la prise exagérée et régulière de caféine peut favoriser la survenue de conduites addictives.Ce que l'étude dit :
Les jeunes s’endorment (trop) tard
Selon l’enquête INSV/MGEN 2018, une fois couchés, les jeunes mettent 68 minutes avant de cesser toute activité et d'éteindre la lumière lorsqu’ils travaillent le lendemain. Si c'est en période de repos, ce délai est de 98 minutes en moyenne. Un laps de temps que les 15-24 ans consacrent essentiellement à des activités interactives sur écrans. Ainsi, ils s'endorment en moyenne à 23h20 en semaine et à 0h49 le week-end. Et le matin, ils doivent se lever "tôt"…
Le décalage des horaires de sommeil les jours de travail et les jours de repos est un facteur qui aggrave l'impact du manque de sommeil
Les jeunes se réveillent en moyenne 2h40 plus tard les jours de repos qu'en semaine. Mais ils s'endorment aussi 1h30 plus tard. Cette irrégularité répétée des horaires de sommeil, surtout le lever après 11h les jours de repos (qui concerne 24% d'entre eux), aggrave les conséquences de la seule dette de sommeil, notamment sur les résultats scolaires et le développement morphologique du cerveau4
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Des difficultés pour s’endormir et des réveils nocturnes
Plus d’un tiers des jeunes (36%) déclarent éprouver des difficultés pour s’endormir une fois tout éteint. Il s’agit pour la plupart de femmes (56% vs 46%), de jeunes à la recherche d’un emploi (14% vs 6%) et de personnes en surpoids ou obèses (23% vs 15%). Dans l'ensemble, il leur faut 29 minutes en moyenne pour s’endormir en période de travail, et 33 minutes en période de repos.
Par ailleurs, nombre de jeunes se réveillent la nuit avec des difficultés pour se rendormir. Ces difficultés concernent 42% d'entre eux, et leurs réveils nocturnes se prolongent en moyenne pendant environ une heure.