10% des jeunes Français seraient victimes, dès le primaire, de harcèlement scolaire. A l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement, l'Académie de Guadeloupe a souhaité mettre en exergue les actions qu'elle met en oeuvre pour lutter concrètement contre ce phénomène
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Le chiffre aura été particulièrement commenté durant toute cette journée dédiée à la lutte contre le harcèlement au collège. Chaque année il fait état d'au moins 700 000 victimes dans toute la France. Souvent des personnes isolées à cause de leur apparence, leur condition sociale, ou encore un handicap. Et il arrive même qu'on ne sache pas vraiment pourquoi cette violence contre un individu se déclenche.
Ces violences sont alors de toutes sortes. Quelquefois insidieuses, d'autres fois plus directement, elles se traduisent par des moqueries, des intimidations et cela peut aller jusqu'aux coups et même aux violences sexuelles. Facteurs aggravant, les réseaux sociaux et le cyber-harcèlement. Ils permettent aux auteurs de ces violences de poursuivre leurs vicitimes jusqu'à chez elles, les privant ainsi de toutes zones de confort.
Le phénomène a pris une telle ampleur qu'aujourd'hui les assurances scolaires proposent une protection contre le harcèlement en ligne.
Au niveau de l'Etat, depuis plusieurs années, les gouvernements successifs ont tenté de prendre le taurrau par les cornes. Un site "Non au harcèlement" a été mis en place pour permettre aux uns et aux autres de savoir comment réagir et agir face au harcèlement. Il s'accompagne d'ailleurs d'un numéro dédié à destination des élèves, des parents ou des enseignants, le 3020, ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 18h (heure de Paris), sauf les jours fériés.
Mais l'Etat compte surtout sur les initiatives sur le terrain qui vont permettre d'éduquer les uns et les autres à adopter des comportements et des attitudes pour réagir face au harcèlement.
En Guadeloupe, l'Académie a nommé un référent harcèlement qui chapote ou accompagne toutes les initiatives au sein de l'Educaiton nationale.
Et la traduction d'une telle politique se voit au niveau des établissements. Chacun a désormais son propre référent qui a pour mission de mettre en place un véritable cadrillage contre toutes formes de harcèlement. Choisi par le rectorat en cette journée symbolique, le collège Maurice Satineau est un exemple de ce qui se fait désormais dans les établissements scolaires en Guadeloupe
Au collège Maurice Satineau à Baie-Mahault, les élèves sont formés pour être attentifs à toutes situations du genre. Des relais par niveau ont été identifiés pour être les premiers médiateurs en cas de conflit. Une responsabilité qu'ils prennent très au sérieux
Et le premier effet de cette statégie c'est que, désormais, les témoignages se multiplient, les victimes osent parler. Une première manière de les libérer de la prison de silence qui entourait jusqu'à présent les victimes et permettait aux harceleurs d'agir en toute impunité
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Ces violences sont alors de toutes sortes. Quelquefois insidieuses, d'autres fois plus directement, elles se traduisent par des moqueries, des intimidations et cela peut aller jusqu'aux coups et même aux violences sexuelles. Facteurs aggravant, les réseaux sociaux et le cyber-harcèlement. Ils permettent aux auteurs de ces violences de poursuivre leurs vicitimes jusqu'à chez elles, les privant ainsi de toutes zones de confort.
Le phénomène a pris une telle ampleur qu'aujourd'hui les assurances scolaires proposent une protection contre le harcèlement en ligne.
Des réactions à la hauteur du danger
Au niveau de l'Etat, depuis plusieurs années, les gouvernements successifs ont tenté de prendre le taurrau par les cornes. Un site "Non au harcèlement" a été mis en place pour permettre aux uns et aux autres de savoir comment réagir et agir face au harcèlement. Il s'accompagne d'ailleurs d'un numéro dédié à destination des élèves, des parents ou des enseignants, le 3020, ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 18h (heure de Paris), sauf les jours fériés.
Mais l'Etat compte surtout sur les initiatives sur le terrain qui vont permettre d'éduquer les uns et les autres à adopter des comportements et des attitudes pour réagir face au harcèlement.
En Guadeloupe, l'Académie a nommé un référent harcèlement qui chapote ou accompagne toutes les initiatives au sein de l'Educaiton nationale.
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