Une journée pour promouvoir la contraception et réduire les recours à l'avortement

Un atelier d'information sur la contraception à Baie-Mahault ce mercredi
Le 26 septembre est placé sous le signe de la contraception. Une Journée mondiale de la contraception qui doit permettre d'informer le mieux possible sur le contrôle des naissances mais elle vise aussi à réduire le nombre de grossesses non désirées dans le monde.
Cette journée mondiale de la contraception s'adresse en premier lieu aux plus jeunes : un quart des jeunes de 15 à 24 ans a sa première relation sexuelle sans contraception. En France, plus de 28 000 avortements ont lieu chez des filles de moins de 18 ans et une information plus complète permettrait certainement à nombre d'adolescents de ne pas devenir des parents uniquement par hasard...
D’après une étude de l’INSEE,  près de 760.000 bébés sont nés en France en 2018, et moins de 2% d’entre eux ont une mère de moins de 20 ans.  Mais ce que l’étude souligne, c’est qu’il y a plus de jeunes mamans en outremer que dans l’hexagone

Tessa Grauman, Outremer 1ère

Cette journée sera donc mise à profit pour informer femmes et hommes sur les raisons qui justifient une contraception et sur les différentes méthodes qui existent en la matière. Au Centre Hospitalier de Basse-Terre, une sage-femme, Mireille Itcheck et une conseillère en gestion de la fertilité, Noémie Gloux, proposent un stand d'information sur les différentes méthodes contraceptives.
Elles seront disponibles sur place de 8h à 15h30 au service Orthogénie/consultation gynécologie.
Noémie Gloux conseillère en symptothermie explique en quoi cela consite. 

Noémie Gloux, conseillère en gestion de la fertilité

La symptothermie est une méthode alternative de contraception qui intéresse de plus en plus de femmes qui redoutent l'ingestion régulière d'hormones

Noémie Gloux, conseillère en gestion de la fertilité

Et dès hier, le service de la Protection maternelle infantile proposait au CLASS de Baie-Mahault une matinée d’information et de sensibilisation à la contraception et aux infections sexuellement transmissibles.
©guadeloupe
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Des ateliers qui auront surtout intéressé un public majoritairement féminin. Un seul homme s'est déplacé et, visiblement, il en a tiré beaucoup d'enseignements.
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Deux derniers chiffres sont à retenir au cours de cette journée mondiale de la contraception : chaque année, on dénombre 80 millions de grossesses non désirées dont un quart qui se termineraient par des avortements de fortune dans des conditions d'hygiène et de sécurité précaires, entrainant ainsi pas loin de 70 000 décès.