Depuis le week-end dernier, tous les yeux sont rivés sur le Maroc, frappé un séisme de magnitude 6,8. Selon le dernier bilan provisoire, plus de 2 600 personnes ont péri dans ce tremblement de terre. Parmi eux, quatre Français.
Le pays a accepté l’aide de 4 pays, l’Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Émirats arabes unis. La proposition d’aide de la France n’a pas encore été acceptée par les autorités du Maroc.
Cette actualité rappelle que les Antilles sont également concernées par les catastrophes naturelles. Il existe un rapport régional sur ces phénomènes en Amérique latine et dans les Caraïbes. Une étude lancée par les Nations Unies qui indique que 30% des habitants de cette zone ont été confrontés à des catastrophes naturelles depuis 2000.
Une tendance observée dans un contexte où les prévisionnistes redoutent une saison 2023 des ouragans, dans l’Atlantique, qualifiée de plus active que la normale. Des bouleversements qui pourraient être liés au changement climatique auquel est confrontée la planète.
Ainsi, l’Amérique latine et les Caraïbes sont la deuxième région du monde la plus exposée aux catastrophes.
Le rapport précise également que plus de 190 millions de personnes ont été touchées par un ouragan, un tremblement de terre, une sécheresse, une avalanche ou un volcan depuis 2000 jusqu’à présent.
Ce qui signifie selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires et le Bureau de l’ONU pour la réduction des risques de catastrophes que 3 habitants sur 10 de ces régions ont dû faire face à l’une des 1 534 phénomènes enregistrés sur la période.
Autre constat, ces régions combinent plusieurs facteurs de risques importants et interdépendants lorsqu'un aléa climatique se présente.
Les phénomènes météorologiques extrêmes et les évènements sismiques se produisent souvent dans des endroits où pauvreté, inégalités et insécurité font partie de la vie quotidienne des populations selon l’un des rapporteurs.
Ce qui entraîne un impact certain sur les pertes humaines et matérielleslors du passage de ces évènements. Des phénomènes qui ne devraient plus être qualifiés de "catastrophe naturelle", tant la responsabilité humaine est intimement liée aux perturbations que connaît actuellement notre planète.
Et même si les risques naturels ne sont pas toujours évitables, ce rapport vient rappeler que compte tenu des enjeux futurs, l’analyse des tendances passées doit permettre, dans l’avenir, une atténuation des risques encourus par des millions de personnes.