Avant d’en arriver là, il s'est passé beaucoup de temps et ce malgré de nombreuses alertes.
En effet, la 1ère alerte remonte en mai 2021 et prend la forme d’un rapport de la Chambre régionale des Comptes. Ce rapport pointe de nombreux dysfonctionnement au sein de cette association qui accueille, bon an mal an, 1 000 jeunes en souffrance à travers 4 établissements : 2 maisons d’enfants à caractère social, la première pour les filles, la seconde pour les garçons mais aussi un service d’action éducative en milieu ouvert et un service d’investigation éducative.
Les 2, 3, et 4ème alertes émanent consécutivement d’une inspection conjointe des services de l’Etat et du département, des agents en grève puis du syndicat UTAS-UGTG. Tous dénoncent des irrégularités comptables, une direction pléthorique et des anomalies graves dans la mise en œuvre de l’action éducative.
Le 17 février 2023, les autorités vont finalement réagir et vont adresser 4 lettres d’injonction à l’équipe présidée par Honoré Fulrad. Injonctions qui n’ont été que partiellement appliquées. D’où la nomination d’un administrateur provisoire, nommé pour 6 mois, renouvelable une fois et doté de tous les pouvoirs.
Contactés, la Préfecture et le Conseil Départemental n’ont pas donné suite à notre demande d’entretien. Pas plus que l’actuel président de l’APISEG.