Dans un communiqué commun, la préfecture de Guadeloupe et l'Agence régionale de santé mettent en garde contre la multiplication des cas positifs
au variant anglais, ces derniers jours. Et alertent sur la présence très probable d’un autre variant dans l'archipel.
Nouvelle alerte de la préfecture de Guadeloupe et l'Agence régionale de santé. En cause , une accélération de la reprise épidémique en Guadeloupe, avec une multiplication des cas positifs au variant anglais et une suspicion de présence d’un autre variant, non indentifié, pour l'heure.
Suspicion d'un nouveau variant
Le 23 février dernier, lors du bulletin hedmadaire, il apparaissait que la propagation de l’épidémie de Covid-19 connaîssait une accélération de 20 %, en une semaine, sur l’archipel, avec 166 cas détectés, entre le 15 et le 21 février 2021.
Une nette accélération qui se poursuit cette semaine, entre le lundi 22 et le vendredi 26 février. Ainsi, alors qu'il était de 50 pour 100 000 habitants, la semaine dernière, le taux d’incidence sur 7 jours glissants se situe désormais autour de 90 pour 100 000 habitants et le taux de positivité a dépassé 8, se rapprochant dangereusement du seuil d’alerte fixé à 10.
Une situation inquiétante pour les autorités qui ont annoncé que le nombre de cas confirmés de variant anglais poursuit son augmentation avec 50 identifiés en une seule journée. De plus, un nouveau variant a été détecté. Une analyse est en cours afin de déterminer son origine et son type exact.
27 personnes sont hospitalisées à ce jour dont 9 personnes en réanimation. 16 clusters, dont 10 récents sont en cours d’investigation.
Le décès d’un homme de moins de 55 ans est à déplorer hier.
De nouvelles mesures pourraient être mises en place prochainement
Le Préfet de Guadeloupe, Alexandre Rochatte l'a précisé, lors du dernier bulletin, si la dégradation observée ces deux dernières semaines et en particulier depuis lundi se poursuit, il pourra être amené à renforcer les mesures de freinage épidémique, parmi lesquelles notamment :
– la mise en place d’un huis clos sportif en salle comme en plein air, voire l’interdiction des entraînements et/ou des compétitions ;
– l’interdiction d’accès entre 11h30 et 14h30 aux plages, rivières et carbets en sus du maintien de l’interdiction d’accès après 19h ;
– l’abaissement de la capacité d’accueil et la restriction des horaires d’ouverture des établissements recevant du public (magasins, restaurants, lieux de culte, etc).
– un couvre-feu partiel ou généralisé.