Il manque deux médecins sur trois pour prélever le sang. Voilà, l'état des lieux en cette fin d'année au sein de l'Etablissement français du sang de Guadeloupe-Guyane et Martinique.
Pour les activités de prélèvements on est à un tiers des effectifs pour assurer la collecte.
Stéphane Bégué, directeur de l’EFS Guadeloupe-Guyane et Martinique
Une pénurie de médecins qui pénalise les activités de la structure. Selon le directeur de l'EFS, "cela a un énorme impact sur notre capacité à organiser les collectes, à recevoir les donneurs sur les maisons du don".
Pour pallier cette situation, l'Etablissement français du sang, a mis en place une solution provisoire. Cette dernière consiste à assurer la sécurité transfusionnelle. Concrètement, à sécuriser les stocks ainsi que la distribution des produits aux patients.
On fait appel à d'anciens professionnels qui ont travaillé en transfusion, qui ont pris leur retraite et qui viennent nous aider pour des petites périodes de quelques semaines.
Stéphane Bégué, directeur de l’EFS Guadeloupe-Guyane et Martinique
Problème, cette solution est loin d'être pérenne. En 2023, il manquera en Martinique, trois médecins biologistes, sachant qu'il en faut trois pour travailler au sein du laboratoire. Le réseau lance donc un appel à candidatures.
Il faut aussi penser à l'EFS en tant qu'employeur, qui propose des parcours de carrière qui sont tout à fait passionnants. L'EFS c'est 10 000 collaborateurs et plusieurs milliers de médecins.
Stéphane Bégué, directeur de l’EFS Guadeloupe-Guyane et Martinique
L'établissement français du sang Guadeloupe-Guyane et Martinique recherche des spécialistes, en médecine transfusionnelle, médecine du don et biologie et immuno- hématologie.