Au Pavillon de la ville, la partition de "L'Otreman Ka" se joue de différentes manières : par la musique bien sûr mais aussi, dans une exposition, lors des échanges, à travers la peinture ou au cœur de projections organisées pour l'occasion.
Il fallait au moins tout cela pour manifester la présence de Robert Oumaou disparu le 24 septembre 2018 (Voir : Le Gwo Ka perd l'une des ses figures emblématiques avec la disparition de Robert Oumaou)
Après la projection du court-métrage intitulé "Otreman tambour", les coups de tambours justement ont fait résonner les ka au sein de la bâtisse.
Robert Oumaou faisait partie des musiciens engagés qui ont écrit l'histoire de la fusion du Jazz contemporain et du Gwo Ka, une fusion qui a donné naissance au Gwo Ka moderne.
Cette journée d'hommage était donc l'occasion de valoriser ses travaux à travers les arts exposés dont une série de tableaux inspirés de son groupe "Gwakasoné". Un groupe qui a su faire résonner dans l'enceinte du Pavillon de la Ville un rythme porté pendant 50 ans par Robert Oumaou.
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