Le Haut Conseil de l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES) s'attache à faire des recommandations sur la clarification entre les divers niveaux de gouvernance mais aussi sur le renforcement de l’offre de formation continue ou encore le développement d’une politique globale de recherche.
Sur ce dernier point les experts soulignent en préambule la cohérence des thématiques de recherche arrêtées par l’UA. Elles sont en phases avec la situation institutionnelle géographique et politique de l’université et ce positionnement est « un point fort de l’établissement ».
Les experts pointent néanmoins l’incapacité de l’UA à décrire précisément son potentiel de recherche qui, du fait de sa disparité est peu visible. L’UA englobe 22 unités de recherche qui comprennent de 2 à 13 chercheurs et dont les publications sont peu ou mal valorisées selon le rapport.
Le comité souligne par ailleurs que le cycle médical qui s’appuie sur une très bonne coopération avec les centres hospitaliers territoriaux, souffre tout de même de l’absence du deuxième cycle. Un frein à l’attractivité de la filière. Rappelons que cette décision ne dépend pas de l’UA.
Gouvernance et finances
Sur le front de la gouvernance, si le comité enregistre un apaisement entre les pôles, il estime que l’équilibre est toujours précaire. Les experts invitent l’UA à améliorer encore ses dispositifs de gouvernance, d’organisation et de pilotage et à clarifier les règles de subsidiarité entre échelon central et les pôles.
Quant à la santé financière de l’Université, elle est qualifiée de satisfaisante mais peu maîtrisée. Le comité se soucie également de plusieurs seuils d’alerte atteints, notamment celui qui concerne le taux de masse salariale : il atteint les 91 % en 2021. Très Inquiétant, selon les experts.