Elle n’est plus à craindre… elle est désormais une réalité… La 4ème vague de l’épidémie de Covid s’abat sur la Guadeloupe et, aux dires des autorités, elle est dévastatrice.
Selon la directrice de l’Agence Régionale de Santé, les chiffres explosent et en une semaine ce sont 20 patients qui ont été admis en réanimation au CHU. 4 uniquement pour la journée de mardi. Des patients non vaccinés qui ont entre 55 et 63 ans. Un jeune homme de 28 ans a même été admis ces derniers jours.
Face à cette augmentation de cas de Covid, le CHU de Guadeloupe a donc déclenché son plan blanc et l’Etat d’urgence sanitaire a été décrété par le gouvernement depuis ce mercredi minuit. La circulation du virus est accrue et il semble que cette circulation soit autochtone. En 3 jours, le taux de positivité en Guadeloupe est passé de 10 à 15,6 soit une explosion.
Pour le Dr. Bruno Jarrige, en charge de la gestion Covid au CHU, cette 4ème vague laisse craindre le pire.
Dr. Bruno Jarrige, en charge de la gestion COVID au CHU
Dr. Bruno Jarrige, en charge de la gestion COVID au CHU
Outre la vaccination, il n’existe pas de moyens plus efficaces de lutter contre cette épidémie de Covid. La directrice de l’ARS, parle d’une population en danger et annonce la multiplication de point itinérant de vaccination sur l’ensemble du territoire.
Pour le médecin en chef de la gestion Covid au CHU, la population doit poursuivre ses efforts et se faire vacciner
Dr. Bruno Jarrige, en charge de la gestion COVID au CHU
Dr. Bruno Jarrige, en charge de la gestion COVID au CHU
Devant l’urgence de la situation, des professionnels de santé partis en vacances, sont rappelés en attendant des renforts de la réserve sanitaire.
Le CHU fait également appel aux professionnels de l’APHP (Assistance publique hôpitaux de Paris), en vacances dans le département. Toute aide est bonne à prendre.
Le Dr Bruno Jarrige, en charge de la gestion de la crise au CHU.
Le Dr Bruno Jarrige, en charge de la gestion de la crise au CHU.
Les soignants sont à bout de force et les lits de réanimation manquent… La Guadeloupe est en danger pour reprendre les mots de Valérie Denux de l’ARS. Il s’agirait désormais ensemble de livrer bataille pour que reculent les formes graves liées à ce satané virus.