Après une année 2020 marquée par les conséquences de la crise sanitaire, la Caisse Générale de Sécurité Sociale de Guadeloupe a tenu à tirer le bilan, ce mercredi 13 janvier, de ses actions sur le terrain et dresser le tableau des priorités de 2021.
Comme de nombreuses administrations, la CGSS a été surprise par l'épidémie de Covid-19 qui a profondément bousculé ses équipes. Pourtant, selon Jean Véron, elle a su réagir et faire face pour accompagner convenablement les usagers.
Nous avons du procéder à des adaptations rapides dans notre organisation interne pour faire face à la pandémie. Mais grâce à l'engagement des équipes, nous avons réussi ce challenge et il n'y a pas eu de rupture dans le service public.
D'autant plus que la CGSS a été l'un des piliers du triptyque sanitaire du gouvernement "tester, alerter, protéger" en intégrant la plateforme Riposte. Par cet outil, elle aide à identifier les cas contacts, ce qui peut représenter un volume de 1000 appels par jour.
Plus proche, plus moderne, plus performant
En 2021, la CGSS entend développer ses sites d'accueil. Pour ce faire, un schéma directeur de la relation usager est en cours de finalisation par le conseil d'administration. Cette stratégie vient compléter la dématérialisation des services déjà bien appréhendée par le public.
La CGSS va donc développer des accès supplémentaires aux 11 sites qu'elle compte déjà. D'une part vers les îles de l'archipel mais aussi par le biais de Maisons France Service, dont la première a été inaugurée au Moule le 12 janvier dernier. D'autre part, si le site historique de Pointe-à-Pitre est en cours de vente, la CGSS se déportera vers un autre lieu, toujours dans la ville et devrait par ailleurs implanter un service dans la future Maison France Service en cours de réalisation à Lauriscisque.
Lutter contre la précarité
Enfin, la CGSS est aussi confrontée à l'augmentation de la précarité chez les assurés. Avec un budget de près de 2.2 milliards d'euros pour la Guadeloupe, dont 1,5 milliards dédiés uniquement aux dépenses de santé, elle doit assurer l'accès de tous aux soins. Depuis deux ans, le dispositif "complémentaire santé solidaire" est une offre taillée pour cette cible qui représente déjà 30% du fichier des assurés, avec une dynamique haussière.
La crise économique déclenchée par la crise sanitaire ne fera qu'impacter un peu plus ce offre et la CGSS qui devra s'assurer de ne laisser personne sur le carreau.