En Guadeloupe, les exécutifs locaux craignent que leur responsabilité pénale ne soit mise en cause. Ils ne sont pas très favorables à un accueil des élèves dès le 11 mai prochain, à la sortie du confinement. Selon eux, la sécurité doit passer avant toute autre considération
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Ary Chalus ne cesse de le marteler depuis deux semaines : il faut garantir la sécurité des enfants et des personnels. Le président de Région a même fait référence à la contamination des sols au chlordécone au sortir de la visioconférence avec le recteur d’académie.
Josette Borel Lincertin, la présidente du Département, est sur la même longueur d’onde.
A l’échelle encore plus local, les maires ont peur. Peur qu’un parent ou un personnel ne mette en jeu leur responsabilité pénale en cas de contamination au sein des écoles.
L’AMF, l’Association des Maires de France exige désormais du gouvernement un protocole national de réouverture des écoles. Un cadrage du gouvernement qui servirait de paravent juridique. Si le ministère de l’éducation est responsable de la pédagogie, les mairies le sont pour les établissements et les activités périscolaires. Un protocole qui détaillerait entre autres les procédures de sécurité et de nettoyage, les distances de sécurité, les procédures pour les masques…
A défaut ce serait au juge de déterminer si la collectivité à tout mis en œuvre pour garantir la sécurité et la santé des élèves et des personnels.
Autant dire la roulette russe. Si les maires sont directement responsables pénalement, pour les collèges et lycées, ce sont les chefs d’établissement qui assument.
Josette Borel Lincertin, la présidente du Département, est sur la même longueur d’onde.
A l’échelle encore plus local, les maires ont peur. Peur qu’un parent ou un personnel ne mette en jeu leur responsabilité pénale en cas de contamination au sein des écoles.
L’AMF, l’Association des Maires de France exige désormais du gouvernement un protocole national de réouverture des écoles. Un cadrage du gouvernement qui servirait de paravent juridique. Si le ministère de l’éducation est responsable de la pédagogie, les mairies le sont pour les établissements et les activités périscolaires. Un protocole qui détaillerait entre autres les procédures de sécurité et de nettoyage, les distances de sécurité, les procédures pour les masques…
A défaut ce serait au juge de déterminer si la collectivité à tout mis en œuvre pour garantir la sécurité et la santé des élèves et des personnels.
Autant dire la roulette russe. Si les maires sont directement responsables pénalement, pour les collèges et lycées, ce sont les chefs d’établissement qui assument.