Le combat des transporteurs de personnes à mobilité réduite

Ils ont formé ce vendredi matin un convoi de la colère qui les a conduits de Fonds Budan à Baie-Mahault jusqu'au siège de la Sécurité Sociale à Dothémare aux Abymes. Un convoi de la dernière chance pour faire face à une adaptation à marche forcée qui leur est imposée.

Ils ne sont plus que 30 répertoriés en Guadeloupe. 30 qui ont résité à la bérézina essuyée par leur secteur professionnels durant ces derniers mois. 
A l'origine du problème, la volonté affirmée de l'Etat, mise en oeuvre par la Sécurité Sociale, de revoir toutes les normes professionelles pour inscrire toutes les catégories de transports dans des secteurs professionnels nomenclaturés. 


De fait, pour eux qui se sont spécialisés avec des véhicules adaptés au transport des personnes à mobilité réduite(TPMR), un choix s'impose : s'inscrire comme chauffeurs de taxi ou comme ambulanciers. Or, ni l'une ni l'autre de ces ceux catégories ne convient à ce qu'ils font. 
En allant ce matin à la Sécurité Soiciale, ils ont voulu le redire et surtout, faire entendre leur désarroi face à une telle alternative. 

Andy Bellair, représentant des TPMR
 

©Guadeloupe

Les transporteurs de personnes à mobilité réduite sont surtout aller demander des garanties pour que la particularité de leur secteur soit enfin prise en compte. Mais ils savent aussi qu'une épée de Damoclès plane sur leur tête : ils ont tous déjà reçu un courrier leur stipulant la disparition de leur profession au 31 décembre 2021.