Pour l'avocate de Respire Plus, Maître Gélabale, ce recours est non fondé. Elle indique que la demanderesse n'était présente qu'occasionnellement et que ses absences répétées s'apparentaient à un abandon de poste.
Un argument non recevable, a rétorqué Maître Sarda.
D'ailleurs il ne figure pas dans la décision de mise à pied disciplinaire de trente jours infligée ma cliente.
Et l'avocat de Christelle Pierre de souligner que cette décision, outre le fait qu'elle était illégale à l'égard du droit du travail, serait davantage motivée par la perquisition effectuée le 31 mai par la police judiciaire, au siège de l'entreprise.
En l'absence de son président Patrick Maldhé, retenu à l'aéroport où il exerce le métier d'agent de sureté, Christelle Pierre n'avait d'autre choix que de prêter son concours aux enquêteurs.
Ce lundi matin, dans la salle d'audience, le pénal n'était jamais bien loin du social. Le Conseil des Prud'hommes a mis sa décision en délibéré au 25 octobre prochain.
Christelle Pierre a tenu à préciser que :
Je suis toujours le directeur d'exploitation en fonction, mon contrat n'est pas rompu. M. Maldhé m'empêche l'accès à mon poste depuis le 12 juillet 2021 après une sanction disciplinaire de 30 jours, datée du 7 juin, notifiée par RAR le 9 juin. Ainsi mes rémunérations courent toujours.
Voir : Nouvel épisode judiciaire pour la Société Respire Plus