Difficile de prédire ses caractéristiques : le plus inquiétant serait qu’il aie la virulence de delta et la contagiosité d’Omicron. Mais pour le moment aucune conclusion.
En tout cas, selon toute vraisemblance, le variant recombinant delta et omicron circulerait déjà très probablement à des niveaux très bas sur le territoire national.
En janvier dernier, Chypre affirmait avoir quelques cas de celui qu'elle avait alors nommé "deltacron". C’est ensuite le Royaume Unis, puis les Etats Unis et l’Australie qui déclaraient des suspicions sur leurs territoires.
Le 11 février, l’agence sanitaire britannique confirmait son premier cas d’infection hybride. La France avait alors mis en place un suivi renforcé des co-infections Delta/Omicron. Au final au 2 mars, 18 cas ont été confirmés.
Après analyse, il s’avère que la majorité du génome de ce variant correspond à Delta et qu’une large portion de gène s, qui permet de pénétrer la cellule, correspond lui au variant Omicron.
Jusque là, très peu d’évènements de recombinaison entre 2 variants avaient été rapporté, mais la donne a changé entre décembre 2021 et janvier 2022 avec la co-circulation de Delta et d’Omicron, éloignés génétiquement ce qui a pu faciliter leur union