Le Gouvernement souhaite prolonger l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 15 novembre, en Guadeloupe notamment

Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement
La situation est telle, qu'elle justifie le prolongement de l'état d'urgence sanitaire, en Guadeloupe, en Martinique, dans les îles du Nord, en Guyane et en Polynésie. Décision prise par le gouvernement, ce mercredi matin. Objectif : mettre tout en œuvre, pour faire reculer la Covid-19.

"La situation dramatique dans plusieurs territoires ultramarins”, due à l'épidémie de Covid-19, a été longuement abordée, ce mercredi 25 août 2021, au Conseil de défense Covid et au Conseil des ministres, à Paris.

Outre le report de la rentrée scolaire, en Guadeloupe, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, en Martinique et dans les zones classées rouge de la Guyane, le gouvernement a décidé de prolonger l'état d'urgence sanitaire, dans ces mêmes territoires, ainsi qu'en Polynésie. Un projet de loi sera présenté, la semaine prochaine, en ce sens, a précisé le porte-parole du Gouvernement, Gabriel Attal, aujourd'hui.

Pour rappel, l'état d'urgence sanitaire doit permettre aux autorités de prendre toutes les mesures nécessaires, afin de limiter la circulation de la Covid-19 et, par la même occasion, de soulager les services hospitaliers. Car les hôpitaux sont sous tension,  localement, malgré les renforts et les moyens matériels reçus de l'Hexagone, ces derniers jours.

Ces aides, ainsi que les évacuations sanitaires de patients, symboles de la solidarité nationale, vont d'ailleurs être poursuivies, a affirmé Gabriel Attal.

En Guadeloupe, le préfet pourra, dans ce contexte, instaurer de nouvelles restrictions, en concertation avec les élus et l'Agence régionale de santé.

Et le porte-parole du gouvernement n'a pas manqué de pointer du doigt le faible taux de couverture vaccinale, chez nous, arguant que "la sous-vaccination fait des ravages".