Le ministre des Outre-mer a réuni les acteurs du plan sargasse pour un deuxième Copil, il y a quelques jours. Outre l’importance de la coopération internationale à développer, des mesures urgentes ont été actées.
Une première expérimentation va être tentée sur le stockage. Plus sur terre mais en mer avec la ré-immersion des sargasses. Une phase qui devrait rapidement démarrer en Martinique. Les résultats seront ensuite partagés avec les autres territoires touchés.
Ensuite, le blocage des algues brunes en mer : les réflexions se poursuivent autour de l’installation de barrages flottants pour empêcher les échouements sur les plages. Ils pourraient être installés partout où cela sera possible et pertinent, en fonction des données scientifiques et technologiques.
Enfin, les questions environnementales et sanitaires : pour limiter la pollution des sols et les atteintes à la santé, la création d’une zone pilote de stockage par territoire a été actée. Son objectif, circonscrire le plus possible les risques.
Quant au volet purement santé, un déploiement massif de nouveaux réseaux de capteurs en remplacement de ceux qui sont défectueux sera opéré.
Il s’agit de prévenir les expositions aux sulfures d’hydrogène et à l’ammoniac qui empoisonnent le quotidien de certains riverains et qui peut aller jusqu’à les conduire à l’hôpital.