597 cas positifs de Covid-19 dénombrés entre le lundi 19 et jeudi 22 juillet… Les chiffres Covid s’emballent chez nous… L’Etat d’urgence est même prévu pour notre territoire dans la loi relative à la gestion de la crise Covid, qui vient d’être votée.
La faute aux fêtes et regroupements trop nombreux selon les autorités sans respect des gestes barrières. L’état va donc sévir, à nouveau…
Le service de réanimation du Centre hospitalier universitaire de Guadeloupe est sur le qui-vive et les soignants la direction s‘attend déjà au pire. Le service des urgences est également sur le pont.
3e Plan blanc lié à la crise sanitaire Covid
Face à l'afflux de malades et à la 4e vague confirmé par le préfet de région, Alexandre Rochatte, le Plan Blanc a été déclenché au centre hospitalier de Guadeloupe, à midi, ce lundi 26 juillet 2021. Comme au mois de mars 2020, puis en août 2020, ce sont les services d'infectiologie et de réanimation qui sont submergés de patients. Le Plan blanc devrait permettre la prise en charge d'un afflux importants de patients.
D'ordinaire, le service de réanimation peut accueillir 22 malades, indiquait Patrick Portécop médecin chef du pôle Urgences soins critiques. Une capacité qui peut passer à "une cinquantaine de lits en réanimation, en mettant en commun les moyens du public et du privé", soit le centre hospitalier de Basse-Terre, la clinique des Eaux Claires, ainsi que la déprogrammation des activités chirurgicales. Un dispositif déjà mis en œuvre durant la 2e vague de coronavirus, en Guadeloupe, en mars 2020.
Qu'est-ce que le Plan blanc ?
Chaque établissement de santé, à l'instar du CHU de Guadeloupe, est doté d’un dispositif de crise, dénommé Plan blanc d’établissement, qui lui permet de mobiliser immédiatement les moyens de toute nature dont il dispose en cas d’afflux de patients, ou pour faire face à une situation sanitaire exceptionnelle.
Il peut être déclenché par le directeur ou le responsable de l’établissement, qui en informe sans délai le représentant de l’Etat dans le département, ou à la demande de ce dernier.
Le Plan Blanc intègre les orientations du schéma ORSAN, qui organise et adapte les soins au niveau régional afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour que les personnes malades puissent bénéficier des soins appropriés, et recense les moyens des établissements de santé susceptibles d’être mobilisés.
Il définit les conditions de leur emploi et prévoit notamment les modalités selon lesquelles le personnel nécessaire peut-être maintenu sur place ou, le cas échéant, rappelé lorsque la situation le justifie.
Les étapes de mobilisation des moyens humains et matériels sont déclinées de façon graduées et sectorielles. Enfin, le Plan blanc précise que chaque établissement de santé doit se doter d’une cellule de crise opérationnelle chargée de gérer l’alerte, ou encore la crise, pilotée par le chef d’établissement ou son représentant.