Dieudonné Mbala Mbala dans la 1ère circonscription, Francis Lalanne dans la 3ème, et Lydie Monthouël dans la 4ème, nombreux sont les candidats au scrutin législatif des 29 juin et 06 juillet prochains à se porter candidat dans une circonscription avec laquelle ils n’ont pas d’attache apparente.
Si le parachutage est généralement critiqué par les opposants au candidat concerné, la loi électorale permet, bel et bien, de briguer un siège de député dans une circonscription dans laquelle il ne vit pas. En effet, un député est un élu qui représente la Nation et non pas seulement le département ou même la circonscription où il est élu.
Des conditions minimales pour élire un représentant de la nation
Le Code électoral est clair : les conditions pour une candidature valide aux législatives sont donc assez souples.
Pour être candidat, il convient d’être âgé de plus de 18 ans le jour du premier tour des élections. Le candidat doit également posséder la nationalité française et jouir de ses droits civiques, c’est-à-dire ne pas avoir été condamné à une peine d’inéligibilité ou à une suspension de son droit de vote.
Un candidat aux élections législatives peut donc se présenter dans la circonscription de son choix, s’il respecte toutes ces conditions. Il n’est de fait pas nécessaire d’être domicilié sur le territoire dans lequel on se porte candidat. Il n’est même pas besoin d’y être inscrit sur les listes électorales, bien que certains candidats, élus de cette manière, finissent par s’y inscrire pour cultiver leur image locale.
En la matière, on peut souligner l’origine basse-terrienne de Lydie Monthouël. Pour autant, elle est au même niveau que les autres candidats parachutés puisqu’elle n’a aucun intérêt moral en Guadeloupe.
La condition de résidence est pourtant exigée pour d’autres scrutins, en particulier pour les élections municipales, cantonales et régionales.