Léone BERTIMON est l’athlète ayant remporté le plus grand nombre de titres de championne de France toutes catégories et genres confondus. Camille Elisabeth, le tout nouveau conseiller régional, membre de la commission sport de la Région Guadeloupe lui a rendu hommage.
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Quand elle monte à la tribune, c’est avec des trémolos plein la voix qu’elle tente de s’exprimer, tant son émotion est grande.
Léone Bertimon n’a pas le gabarit des lanceuses de poids. Et pourtant, cette femme de 1m78, plutôt mince, a été détentrice du record de France à 6 reprises et est encore à ce jour la plus titrée de France. Entre 1973 et 1989, elle a raflé 12 titres de championne de France, 9 titres de championne de France en salle, la médaille d’or aux Jeux Méditerranéens en 1979 ainsi qu’aux Jeux de la Francophonie en 1989.
Léone Bertimon est le 16 août 1950, est une enfant de Pointe-Noire. Elle est l’aînée d’une fratrie de 6 enfants. Durant son enfance, elle passe beaucoup de temps avec son père, qui pratique la pêche à la senne, une technique de pêche très ancienne qui consiste à capturer les poissons à la surface en pleine eau en les encerclant à l'aide d'un filet de pêche. Au lycée, elle attire l’attention de son professeur d’EPS, Calvin Bryan, qui l’incite à prendre sa première licence d’athlétisme en 1967.
Deux ans plus tard, elle intègre l’Athletic Club de Bouillante, où elle améliore ses performances à chacune de ses compétitions. 1972 marque un tournant dans sa carrière. Elle bat le record de la Guadeloupe à plusieurs reprises. Le DTN, Robert BERTIN, l’envoie alors au Mémorial Marie Perrine, en Martinique, lui promettant que la fédération prendrait en charge son billet pour la participation aux Championnats de France si elle réalise une belle performance. « C’était mal connaître Léone Bertimon » selon Camille Elisabeth, « elle réalise un doublé, 14,08 m, record du Mémorial et de la Guadeloupe et 40,60m record du Mémorial et de la Guadeloupe ». Elle gagne ainsi son ticket pour les Championnats de France, où elle termine à la seconde place, derrière la meilleure Française de l’époque, la Marie-Galantaise Simone Créantor. En 1973, elle signe avec la VGA (la Vie au Grand Air) de Saint-Maur-des Fossés. Elle y restera jusqu’à la fin de sa longue et riche carrière.
Léone BERTIMON s’est également illustrée au Basket au sein du Cygne Noir de Pointe-Noire et dans la réserve de la VGA de Saint-Maur. «C’est d’ailleurs grâce à elle que le Hall des Sports de Pointe-Noire a pu voir le jour, car c‘est bel et bien elle qui a influencé son père, qui n’avait pas d’atomes crochus avec le maire de l’époque, pour qu’il accepte d’échanger avec la municipalité de Pointe-Noire, le terrain d’assiette du hall des sports avec un terrain communal situé sur la route des Plaines » ajoute Camille Elisabeth.
Léone Bertimon a fait des émules dan sa famille. Ses deux sœurs et son frère sont tous devenus lanceurs de javelot. Son frère, Charlus Bertimon fut recordman de France du lancer du javelot à quatre reprises.
Léone Bertimon est retraitée de l’Education Nationale. Elle a été professeur d’éducation physique au Lycée de Versailles, puis au Lycée de Condorcet. Elle enseigna durant 32 ans au collège Louis-Blanc de Saint-Maur-Des-Fossés.
Léone Bertimon a été « une lumière pour l’athlétisme français » conclut son ancien professeur Calvin BRYAN, présent dans l’hémicycle avec quelques-uns de ses proches.
Léone Bertimon n’a pas le gabarit des lanceuses de poids. Et pourtant, cette femme de 1m78, plutôt mince, a été détentrice du record de France à 6 reprises et est encore à ce jour la plus titrée de France. Entre 1973 et 1989, elle a raflé 12 titres de championne de France, 9 titres de championne de France en salle, la médaille d’or aux Jeux Méditerranéens en 1979 ainsi qu’aux Jeux de la Francophonie en 1989.
Léone Bertimon est le 16 août 1950, est une enfant de Pointe-Noire. Elle est l’aînée d’une fratrie de 6 enfants. Durant son enfance, elle passe beaucoup de temps avec son père, qui pratique la pêche à la senne, une technique de pêche très ancienne qui consiste à capturer les poissons à la surface en pleine eau en les encerclant à l'aide d'un filet de pêche. Au lycée, elle attire l’attention de son professeur d’EPS, Calvin Bryan, qui l’incite à prendre sa première licence d’athlétisme en 1967.
Deux ans plus tard, elle intègre l’Athletic Club de Bouillante, où elle améliore ses performances à chacune de ses compétitions. 1972 marque un tournant dans sa carrière. Elle bat le record de la Guadeloupe à plusieurs reprises. Le DTN, Robert BERTIN, l’envoie alors au Mémorial Marie Perrine, en Martinique, lui promettant que la fédération prendrait en charge son billet pour la participation aux Championnats de France si elle réalise une belle performance. « C’était mal connaître Léone Bertimon » selon Camille Elisabeth, « elle réalise un doublé, 14,08 m, record du Mémorial et de la Guadeloupe et 40,60m record du Mémorial et de la Guadeloupe ». Elle gagne ainsi son ticket pour les Championnats de France, où elle termine à la seconde place, derrière la meilleure Française de l’époque, la Marie-Galantaise Simone Créantor. En 1973, elle signe avec la VGA (la Vie au Grand Air) de Saint-Maur-des Fossés. Elle y restera jusqu’à la fin de sa longue et riche carrière.
Léone BERTIMON s’est également illustrée au Basket au sein du Cygne Noir de Pointe-Noire et dans la réserve de la VGA de Saint-Maur. «C’est d’ailleurs grâce à elle que le Hall des Sports de Pointe-Noire a pu voir le jour, car c‘est bel et bien elle qui a influencé son père, qui n’avait pas d’atomes crochus avec le maire de l’époque, pour qu’il accepte d’échanger avec la municipalité de Pointe-Noire, le terrain d’assiette du hall des sports avec un terrain communal situé sur la route des Plaines » ajoute Camille Elisabeth.
Léone Bertimon a fait des émules dan sa famille. Ses deux sœurs et son frère sont tous devenus lanceurs de javelot. Son frère, Charlus Bertimon fut recordman de France du lancer du javelot à quatre reprises.
Léone Bertimon est retraitée de l’Education Nationale. Elle a été professeur d’éducation physique au Lycée de Versailles, puis au Lycée de Condorcet. Elle enseigna durant 32 ans au collège Louis-Blanc de Saint-Maur-Des-Fossés.
Léone Bertimon a été « une lumière pour l’athlétisme français » conclut son ancien professeur Calvin BRYAN, présent dans l’hémicycle avec quelques-uns de ses proches.