Ses symptômes sont souvent confondus avec ceux de la grippe. La leptospirose a touché l’an dernier 54 personnes en Guadeloupe. La prolifération des rats, vecteurs de la maladie, appelle à la vigilance.
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Les rats prolifèrent depuis quelques mois en Guadeloupe. Après le passage de l’ouragan Maria, les rongeurs se sont rapprochés des habitations et des exploitations agricoles, à la recherche de nourriture.
Parmi les risques sanitaires, il y a la leptospirose, maladie bactérienne transmise par les urines d’animaux infectés, dont les rats. En 2017, 54 cas de leptospirose confirmés ont été recensés en Guadeloupe et Saint-Martin (dont deux cas mortels). C’est quasiment autant qu’en 2016. L’infection connaît une recrudescence en période des pluies, favorables à la survie de la bactérie. L’an dernier, on a relevé un pic particulièrement important en octobre (avec 21 cas, contre 11 en 2016).
On estime que 60% des rats sont porteurs de la bactérie (la leptospire), celle-ci se développant surtout en conditions humides. Et elle pénètre chez l’humain par les plaies cutanées, les muqueuses ou les pores de la peau macérée. Les agriculteurs sont particulièrement exposés. Radji Périanin et son père Armand ont contracté la leptospirose en octobre dernier, sur leur exploitation à Petit-Bourg. Mais ils pensent avoir été contaminés non pas au champ, mais dans leur hangar. Car après l’ouragan Maria, les rats se sont déplacés, comme l’explique Radji Périanin
Un premier médecin lui avait diagnostiqué la grippe, avant une 2ème consultation, où il a été mis sous antibiotiques, sans attendre les résultats de l’analyse qui ont confirmé ensuite la leptospirose. Le jeune agriculteur de 36 ans raconte à quel point cette leptospirose l’a mis KO
Armand Périanin, 65 ans, est aujourd’hui retraité. Mais il continue d’aider son fils, qui a repris son exploitation à Petit-Bourg. Comme son fils, il a contracté la leptospirose début octobre (sans doute dans le hangar, inondé après Maria).
Armand Périanin s’était fait vacciner contre la leptospirose, il y a une vingtaine d’années. Alors pourquoi ne pas formaliser ce vaccin pour les agriculteurs ? Ce serait bienvenu, selon le fils d’Armand, Radji Périanin :
Le vaccin actuellement, n’est pas remboursé par l’assurance maladie. Et il ne protège que contre un seul sérogroupe de leptospire.
Parmi les risques sanitaires, il y a la leptospirose, maladie bactérienne transmise par les urines d’animaux infectés, dont les rats. En 2017, 54 cas de leptospirose confirmés ont été recensés en Guadeloupe et Saint-Martin (dont deux cas mortels). C’est quasiment autant qu’en 2016. L’infection connaît une recrudescence en période des pluies, favorables à la survie de la bactérie. L’an dernier, on a relevé un pic particulièrement important en octobre (avec 21 cas, contre 11 en 2016).
On estime que 60% des rats sont porteurs de la bactérie (la leptospire), celle-ci se développant surtout en conditions humides. Et elle pénètre chez l’humain par les plaies cutanées, les muqueuses ou les pores de la peau macérée. Les agriculteurs sont particulièrement exposés. Radji Périanin et son père Armand ont contracté la leptospirose en octobre dernier, sur leur exploitation à Petit-Bourg. Mais ils pensent avoir été contaminés non pas au champ, mais dans leur hangar. Car après l’ouragan Maria, les rats se sont déplacés, comme l’explique Radji Périanin
Radji Périanin, exploitant agricole à Petit-Bourg
Radji Périanin, exploitant agricole à Petit-Bourg
Armand Périanin, 65 ans, agriculteur retraité.
Radji Périanin, exploitant agricole à Petit-Bourg