Les commerces "non essentiels" font contre mauvaise fortune bon cœur

L'annonce du Préfet ce samedi a une fois de plus refroidi leurs efforts et leurs espoirs. Pourtant, ils n'en sont pas étonnés. Il faut partie de ces commerces considérés comme non essentiel et qui doivent fermer ou, n'ouvrir que de manière réglementaire. Une nouvelle traversée du désert. 

ZAC de Damencourt au Moule. Comme partout ailleurs en Guadeloupe, les commerçants qui y sont installés se préparent pour la nouvelle période de jours maigres qui leur a été annoncée. La nouvelle, puisque, depuis le confinement de l'an dernier, ils sont passés par toutes les circonstances imposées par la situation sanitaire.

Certains comme Jocelyne Leuwers, avaient espéré des restrictions moins contraignantes pour eux. Mais le couperet est tombé. Puisqu'ils font partie des commerces "non essentiels", ils vont devoir garder rideaux baissés et portes closes à partir de mardi et ce, pendant trois semaines

Jocelyne Leuwers, gérante d'une boutique de Damencourt

Un avis partagé par son confrère André Azar, installé lui à la rue Saint Jean dans le centre-ville du Moule. Il se demande déjà comment il pourra se relever de ce nouveau coup fatal pour son activité

André Azar commerçant

Le long du boulevard, Bèbère comme les autres restaurateurs qui l'entourent se préparent lui aussi à faire face aux nouvelles mesures. Depuis le début de la crise sanitaire, il a appris à prendre les choses avec philosophie. 

Bèbère, restaurateur

En attendant, il vont encore travailler lundi et puis mardi, les uns livreront des barquettes, et les autres baisseront une fois de plus les rideaux, en espérant comme chaque fois, que ce ne sera pas la fois de trop.