Les élus départementaux et régionaux réunis en Congrès le 7 juin prochain

Le 17e Congrès des élus est prévu le 7 juin prochain. Un rendez-vous important pour les élus départementaux et régionaux, à quelques jours du comité interministériel de l’Outre-Mer.

Tous les élus sont convoqués en Congrès, à Basse-Terre. Le 17e Congrès sous l’égide de Guy Losbar, le président du Département de la Guadeloupe.
Une réunion locale pour avoir une vision institutionnelle commune pour le comité interministériel de l’Outre-mer quelques jours plus tard.

Début mai, Guy Losbar a invité tous les chefs de partis et d’organisations politiques à donner leur vision de cette évolution de la Guadeloupe.

Il y a d'abord eu une vaste consultation impulsée par une commission ad hoc Région/Département. Un travail titanesque. Douez thèmes répartis en trois blocs :

  • les conditions du développement endogène
  • l'épanouissement de l'humain
  • le développement territorial

Une des pistes préconise l'évolution institutionnelle. Tout l'enjeu du prochain Congrès des élus sera de savoir jusqu'où aller. Une simple fusion des collectivités, un renforcement de la gouvernance locale avec plus de pouvoirs décentralisés ou encore aller plus loin. Avec une mutation de l'identité législative vers une autonomie ou le degré ultime, l'autodétermination des peuples.

Mais en réalité, ce Congrès des élus n'est qu'une toute petite partie du prochain Comité interministériel de l'Outre-mer à Paris. Le projet du gouvernement va au-delà. Il s'agit de redéfinir la stratégie de l'Etat pour les collectivités. Et l'équation, c'est d'adapter les politiques publiques de l'Etat à chaque territoire.

Le premier objectif affiché par la Première ministre, Elisabeth Borne, est d'abord économique : favoriser les développements respectifs des territoires, d'où la visite de Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, en Guadeloupe et en Martinique ces derniers jours.

Le politique n'est que cosmétique. Une sorte de biais par lequel les décisions de Paris seraient plus adaptées, voire plus adaptables localement.

Depuis février 2022, les 32 maires de Guadeloupe votent dans le cadre de ce Congrès des élus départementaux et régionaux. De quoi faire tanguer les grands équilibres politiques des deux collectivités.