Les grands électeurs de la Guadeloupe se retrouvent ce dimanche au siège de la DRAJES pour élire les trois sénateurs de l'Archipel

Travaux à la Préfecture oblige, ce sont les locaux de la Délégation Régionale Académique à la Jeunesse, à l'Engagement et aux Sports qui accueilleront les Grands Electeurs de la Guadeloupe pour abriter le choix qu'ils auront à faire entre huit listes candidates et désigner les trois sénateurs de la Guadeloupe

Ce choix, les Grands Electeurs auront en effet à le faire en choissant trois des candidats qui se proposent à leurs suffrages. Ils devront donc se prononcer sur les huit listes en course. Trois d'entre elles sont portées par les trois sénateurs sortants.

 Les noms des tête de listes sont les suivants :

  •  Dominique Théophile
  •  Victorin Lurel
  •  Fabert Michely
  •  Paul Eric Copnfiac
  • Jocelyn Sapotille
  • Victoire Jasmin
  • Gilbert Edinval
  • Alix Nabajoth

Ainsi, les grands électeurs, rassemblés en collège électoral entre conseillers départementaux et régionaux, députés, délégués des conseils municipaux, sénateurs, ont pour obligation de participer au scrutin. Leur non-participation est passible de 100 euros d'amende. 

La Guadeloupe faisant partie des circonscriptions qui élisent trois sénateurs et plus, c'est au scrutin proportionnel que l'élection se fera.

Rappelons enfin que pour l'ensemble de la Nation, 170 sièges sont à pourvoir ce dimanche au Sénat. Les sénateurs vainqueurs de ces élections seront élus pour une durée de six ans renouvelable. Ils auront les mêmes pouvoirs législatifs qu'un député.

Au total, le Sénat compte 348 élus, qui représentent les collectivités territoriales de métropole et d'outre-mer. Ils ont pour rôle d'examiner, comme les députés à l'Assemblée nationale, les projets de loi ayant pour principal objet l'organisation des collectivités territoriales où les propositions de lois issues du parlement.  

En revanche, contrairement aux députés, les sénateurs ne peuvent pas remettre en cause la responsabilité du gouvernement par le vote d'une motion de censure, sanction parlementaire qui contraint l'exécutif à démissionner en cas de désapprobation de sa politique. D'ailleurs, en cas de désaccord entre les deux assemblées, la constitution prévoit que le dernier mot revienne à l'Assemblée nationale, sauf exception.