Le 02 Août dernier, Caire a été placé en liquidation judiciaire avec une prolongation de l’activité pour deux mois. L’objectif est de trouver un ou des investisseurs qui pourraient exploiter ces lignes.
Pour l'heure, on ne connaît pas encore le nombre exact de candidats à la reprise du groupe Caire. Selon plusieurs indiscrétions, il y aurait un certain nombre de repreneurs qui auraient manifesté un intérêt.
Il faut dire que le marché du transport aérien interrégional et plus généralement caribéen, est un marché viable et porteur.
On parle même d'une trentaine de repreneurs potentiels qui auraient consulté le dossier, dont une quinzaine que l'on dit véritablement intéressée par cette reprise.
Mais l'intention n'ayant en soi aucune valeur, il faut maintenant savoir combien l'ont vraiment signifié devant le tribunal de commerce de Pointe-à-Pitre, après étude et analyse de la situation réelle de la compagnie.
Cinq d'entre eux sont considérés comme candidats sérieux : deux privés et deux publics au nombre desquels la collectivité de Guyane qui entend se doter de sa propre compagnie aérienne, et également la collectivité de Saint Martin.
On ne dispose pas pour l'heure de la teneur de leurs offres mais certains n'entendent pas garder l'ensemble des quelque 300 membres du personnel. C'est le personnel technique et navigant qui serait privilégié dans un premier temps.
Le volet social ne semble donc pas pour l'instant une priorité. Ce qui éveille tout naturellement une inquiétude chez les représentants du personnel qui à travers les offres de reprises, craignent un démembrement de la compagnie aérienne.
On estime à au moins 15 millions la somme qu'il faudrait pour qu'une reprise en bonne et due forme ait lieu et cela, sans aucun licenciement. La prochaine réunion du Comité social de l'entreprise prévue lundi, balaiera ou confirmera un peu plus les doutes des salariés de Caire.
L'audience d'examen des offres est fixée au 21 septembre devant le tribunal de commerce de Pointe-à-Pître.