Les maladies transmissibles par les moustiques menacent de plus en plus l’Hexagone

Le moustique tigre, vecteur principal de la dengue, du zika, du chikungunya et de la fièvre jaune
L’Hexagone n’est plus épargné par certaines maladies tropicales. Le risque d’épidémies de dengue, de chikungunya, ou encore de zika pourrait augmenter dans les cinq prochaines années.

Attention au risque épidémique de maladie tropicale, dans l’Hexagone ! L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) tire la sonnette d’alarme, suite aux consultations d’acteurs de terrain et en raison de la connaissance scientifique. L’établissement public met également en garde sur le manque de moyens, pour faire face à la situation.

Dengue, chikungunya, Zika…
Dans les 5 prochaines années, une épidémie d’arbovirose a une probabilité de survenir, entre 6 et 7, sur une échelle de 0 à 9, sur selon les experts de l’ANSES.
En cause : le moustique tigre, désormais présent dans 78 départements de l’Hexagone. Cet insecte est à l’origine de l’augmentation, outre-Atlantique, des cas de dengue et de chikungunya autochtones.
On peut évoquer, plus précisément, la cinquantaine de cas de dengue l’an dernier, les 66 l’année précédente et les nombreux foyers localisés mais maîtrisé en 2024. Rappelons qu’il a été toujours été possible de retracer l’origine des contaminations.
Sauf qu’en cas d’épidémie, alerte l’ANSES, les dispositifs de prévention et de contrôle pourrait être rapidement saturés et le système de santé est susceptible de se retrouver sous tension ; cela, encore plus si une épidémie coïncide avec une autre, comme cela a été le cas en Guadeloupe en 2020, avec la dengue et le Covid-19.

L’agence recommande donc d’adapter d’ores et déjà les moyens matériels, financiers et humains, à une éventuelle situation épidémique. Elle préconise également de se servir de nos expériences Outre-mer en la matière, pour anticiper, mais aussi former les soignants.