Les manifestants du Collectif plus que jamais contre l'obligation vaccinale

Le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé cette semaine son intention de faire livrer en priorité le vaccin Novavax aux territoires ultramarins en réponse au rejet du vaccin à ARN Messager. Une décision qui n'a en rien changé l'avis de ceux qui se battent contre l'obligation vaccinale

Ce samedi matin, comme ils l'ont fait depuis plusieurs semaines, les membres et sympathisants du Collectif de lutte contre l'obligation vaccinale etcontre le pass sanitaire, se sont donnés rendez-vous cette fois dans la commune du Gosier pour réitérer leur refus de la vaccination.
Et malgré l'annonce faite cette semaine par le Président de la République en faveur d'une livraison immédiate du nouveau vaccin Novavax, un vaccin à formule classique et sans ARN Messager, l'avis des manifestants reste le même. C'est d'abord et toujours contre l'obligation vaccinale qu'ils se positionnent. Et comme un seul homme, ce samedi matin tous les avis allaient dans le même sens.
Les manifestants

©Guadeloupe

Un avis qui rejoint celui immédiatement exprimé par Gaby Clavier, délégué syndical UTS UGTG du CHU de la Guadeloupe.

"Nous ne voulons pas de Novavax, de Pfizer, de Moderna ni aucun autre, nous voulons qu'il y ait une prise en charge de santé en Guadeloupe, conforme, qui se colle à la réalité sanitaire de notre pays qui en terme de maladie, qui en terme de réponse publique en matière de santé"

Gaby Clavier, délégué syndical UTS UGTG du CHU de la Guadeloupe.

Voir aussi : Vaccin Novavax : accueil mitigé dans les Outre-mer

Après son échange avec les élus des Outremer, l'Elysée avait tenu à rappeler que  "Le président a voulu assurer aux élus que les territoires ultramarins seront priorisés pour les livraisons du Novavax qui est un vaccin sans ARN messager et qui peut apporter des réponses dans des départements où la vaccination a pu progresser plus lentement qu'ailleurs", prônant de fait ce qu'il a appelé une "approche pragmatique'.

Rien qui ne fasse varier les opposants à la vaccination, qu'elle soit novatrice ou classique. 
Le problème restera donc en l'état pour beaucoup.