Dans le bassin cannier de la basse-Terre, la coupe a bel et bien démarré.
Au centre de transfert de Béron, à Sainte-Rose, ce sont 770 tonnes de canne pesées et sondées qui sont en attente de chargement vers l'usine de Gardel, au Moule.
Un peu plus loin, 100 tonnes non pesées reposent dans des camions...
Un centre de transfert à l'arrêt en raison du blocage d'une vingtaine de planteurs. Tous se veulent solidaires du collectif mobilisé à Gardel pour renégocier la convention canne signée par les différents partenaires samedi dernier.
Pour de nombreux planteurs, l'ordre de coupe donné par le direction de Gardel et ce, malgré le blocage de l'usine est jugé irresponsable.
De son côté, la préfecture qui a pris part aux échanges ayant abouti à l'accord signé le 1er avril a tenu à clarifier certains points.
Cette signature ne ferme pas pour autant la voie des négociations pour les 5 prochaines années. Il a été convenu que se réuniront dans les prochaines semaines sous l’égide de l’État des groupes de travail portant sur les modalités de gestion de la recette bagasse-énergie d’une part, et sur la mise à plat du protocole de détermination de la richesse saccharimétrique et du protocole de paiement à la richesse, d’autre part. L’objectif est d’aboutir à un accord avant la fin 2023. Cet accord, le cas échéant, sera repris dans un avenant à la convention du 1er avril 2023. Ces dispositions montrent que le dialogue reste ouvert entre planteurs et industriels.
Communiqué de la préfecture de Guadeloupe