Points par points l'étude effeuille les différents postes qui établissent la réalité des chiffres de cette comparaison.
Outre celle qu'elle souligne en matière d'alimentation, il faut aussi souligner les autres éléments enregistrés qui tous convergent vers un tel écart.
Ainsi, les prix de la santé, qui représentent 14 % des dépenses d’un ménage guadeloupéen, sont également plus élevés de 16 %. L’écart de prix pour les services de communication est particulièrement élevé par rapport à la France métropolitaine (+36 %). Mais la part budgétaire que les ménages guadeloupéens leur consacrent dans leurs dépenses est plus limitée (5 %).
En revanche, les écarts de prix sont moins accentués pour le logement et les transports.
Globalement l'écart est particulièrement conséquent sauf dans le domaine du logement où il n'est que de 4% par rapport à l'Hexagone. Et l'INSEE note que cet écart n'a eu de cesse d'augmenter durant ces douze dernières années.
Entre Saint-Martin et la France métropolitaine l’écart général de prix entre Saint-Martin et la France métropolitaine atteint +12 %. Mais il y a d'importantes disparités selon les postes de dépenses. L’écart de prix est particulièrement élevé pour l’alimentation (+47 %). Les écarts de prix liés aux services de communication sont également très élevés par rapport à la France métropolitaine (+43 %).
Les prix de la santé sont plus élevés de 11 %. Ils sont relativement moins accentués pour le logement (+21 %). Les prix du transport sont moins chers (-13 %).
Des évolutions dont les consommateurs ne sont pas insensibles. Bien plus, ils s'empeignent tout en faisant avec.
Globalement, l'étude de l'INSEE confirme tous les constats faits depuis plusieurs années : quelle que soit la région d'Outre-mer, les prix sont bien plus élevés Outre-mer que dans l'Hexagone, en particulier pour les produits alimentaires. Ces différences de prix se sont accentuées depuis 2015, date de la dernière enquête de ce type.
Voir : Les écarts de prix entre les DROM et l'Hexagone se creusent