A Terre de Bas, la desserte maritime a repris mais de façon temporaire. Les habitants sont pour ainsi dire cernés par les sargasses. Les odeurs sont difficiles à supporter. Et les autorités de l'île s'inquiètent.
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Voilà deux jours, Emmanuel Duval, le maire de Terre-de-Bas, a contacté par mail l‘Agence Régionale de Santé pour lui faire part de son indignation et de son mécontentement. Depuis bientôt un mois que l’île subit les échouages massifs de sargasses, l’ARS n’a envoyé aucun technicien ou agent pour effectuer des relevés d’hydrogène sulfuré et d’ammoniac.
Contacté ce matin, l’ARS renvoie vers la Préfecture. Jean-Michel Jumez, le sous-préfet de Pointe-à-Pitre, annonce que des techniciens de l’ARS devraient se rendre dans l’archipel des Saintes dans un délai très court, de l’ordre de la semaine. Ces derniers devraient, par ailleurs, remettre des capteurs mobiles aux médecins locaux afin que ces derniers fassent eux même les relevés.
Enfin, des capteurs permanents devraient être installés par Gwadair durant les prochaines grandes vacances.
Des techniciens de l'ARS bientôt sur place
Or, les riverains de la plage de Grande Anse, tout comme ceux de l’Anse des Mûriers, sont particulièrement exposés. Ces riverains sont pour la plupart âgés et vulnérables et disposent qui plus est, de faibles revenus. Ils n’ont donc que peu de possibilité de pouvoir se reloger ailleurs.Contacté ce matin, l’ARS renvoie vers la Préfecture. Jean-Michel Jumez, le sous-préfet de Pointe-à-Pitre, annonce que des techniciens de l’ARS devraient se rendre dans l’archipel des Saintes dans un délai très court, de l’ordre de la semaine. Ces derniers devraient, par ailleurs, remettre des capteurs mobiles aux médecins locaux afin que ces derniers fassent eux même les relevés.
Enfin, des capteurs permanents devraient être installés par Gwadair durant les prochaines grandes vacances.