Les SEM à l'ordre du jour de la 4ème séance plénière de la collectivité régionale

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La quatrième séance plénière du Conseil régional se tenait ce vendredi. A l'ordre du jour, une grosse thématique économique avec le bilan de la SEM Patrimoniale. En clair, une discussion sur tous les chantiers de promotion immobilière et patrimoniale menés par la collectivité. Un jour et une plénière choisis par l'Exécutif régional pour annoncer la fin de la mission de présidente du CTIG de Sonia Taillepierre.

Les élus de la région avaient rendez-vous ce vendredi à Basse-Terre pour tenir leur quatrième séance plénière de l'année.
Comme il se doit, Ary Chalus, le président du Conseil Régional a ouvert les débats avec un discours liminaire qui sonnait comme un bilan pour celui qui a rappelé son engagement depuis vingt ans, depuis le premier choix des électeurs en sa faveur sur une ligne politique qu'il dit avoir gardée.
Et en brossant la situation de la Guadeloupe pour laquelle la Région n'a pas de limites quand il s'agit de s'investir, il n'a pas manqué de faire une mention particulière pour la jeunesse, l'un de ses principaux chevaux de bataille.

©Guadeloupe

Mais le dossier du jour avait surtout une consonance économique puisqu'il s'agissait de faire un bilan de l'action des sociétés d'économie mixte dont la Région est actionnaire. Grâce à elles beaucoup de chantiers sont en cours dans toute la Guadeloupe, au nombre desquels la reconstruction du Lycée de Baimbridge aux Abymes, la ZAC de Fromager à Capesterre-Belle-eau, ou encore la réhabilitation de la plage de Viard à Petit-Bourg.

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La plénière aura aussi été l'occasion pour les conseillers régionaux d'échanger sur des sujets tels que la vie chère ou la transition écologique.

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Mais la surprise du jour aura été l'annonce de l'éviction de la conseillère régionale Sonia Taillepierre de ses fonctions de présidente du Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe sans qu'aucune raison ne soit donnée pour l'expliquer.
L'intéressée elle-même a choisi de ne faire aucun commentaire. Elle devrait s'exprimer à ce propos dans les jours prochains.
Pour autant, on peut souligner que ce changement marque la volonté de la collectivité régionale d'organiser la sécurisation juridique et administrative de tous les établissements publics qui lui sont rattachés.