La réunion entre socioprofessionnels, élus et préfecture a eu lieu ce 15 décembre, à l'hôtel de Région, à Basse-Terre. La menace d'une mobilisation d'envergure s'éloigne. Les représentants professionnels ont pu exprimer leurs difficultés. Ils demandent des réponses écrites aux problèmes soulevés.
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C'était une réunion très attendue... Ce matin à 10 heures, autour de la table, les responsables des collectivités majeures mais aussi les EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) et la préfecture. Face à eux, les représentants de tous les secteurs d'activité de l'archipel.
Pendant plus de trois heures, tour à tour, les représentants des socioprofessionnels de Guadeloupe ont pu exposer les problématiques auxquelles ils sont confrontés. Ils ont fait part des dégâts liés à la crise sanitaire sur leurs entreprises, mais ont également exprimé une perte de confiance en la parole publique.
Ils souhaitent aujourd'hui des actes forts des responsables de la commande publique. Notamment l'annulation des charges sociales et fiscales pour l'année en cours, ainsi que pour le premier trimestre 2021. Mais aussi la suppression des délais de paiement pour les marchés publics. Dernier point important, la préférence locale pour les chantiers d'envergure.
Pourtant, ils ne relâchent pas la pression. Les socioprofessionnels attendent des réponses écrites et définitives aux questions soulevées, durant la matinée, d'ici la fin de l'année.
Autant dire que la menace d'une nouvelle mobilisation n'est pas totalement écartée.
Une perte de confiance en la parole publique
Les professionnels brandissait la menace d'un blocage en cas d'échec de la rencontre. C'est donc plein d'espoir que le collectif s'est présenté ce mardi 15 décembre, à l'hôtel de Région, à Basse-Terre.Pendant plus de trois heures, tour à tour, les représentants des socioprofessionnels de Guadeloupe ont pu exposer les problématiques auxquelles ils sont confrontés. Ils ont fait part des dégâts liés à la crise sanitaire sur leurs entreprises, mais ont également exprimé une perte de confiance en la parole publique.
Ils souhaitent aujourd'hui des actes forts des responsables de la commande publique. Notamment l'annulation des charges sociales et fiscales pour l'année en cours, ainsi que pour le premier trimestre 2021. Mais aussi la suppression des délais de paiement pour les marchés publics. Dernier point important, la préférence locale pour les chantiers d'envergure.
Un échéancier pour permettre aux entreprises de souffler
Des réclamations entendues par le préfet de Guadeloupe, Alexandre Rochatte. Toutefois la question des charges sociales et fiscales ne peut être réglée sur simple requête, a t-il précisé au collectif. Seule la loi peut prévoir de nouvelles dispositions. Il a toutefois proposé de mettre en place des moratoires sur une durée de 36 mois, voire plus. Chaque entreprise peut y avoir droit.Le collectif attend des actes concrets pour fin 2020
Mais pour Jean-Yves Ramassamy, porte-parole du collectif, les mesures doivent être plus importantes car la "Guadeloupe fait face à une vraie crise économique". Avec comme conséquence, la lente agonie des entreprises de l'archipel. Il s'est tout de même satisfait de la proposition de planning de propositions et de rencontres entre les services de l'Etat et chaque organisation professionnelle, dans les prochaines semaines. Il est primordial que les chefs d'entreprise puissent accéder aux prêts mis en place par l'Etat.Pourtant, ils ne relâchent pas la pression. Les socioprofessionnels attendent des réponses écrites et définitives aux questions soulevées, durant la matinée, d'ici la fin de l'année.
Autant dire que la menace d'une nouvelle mobilisation n'est pas totalement écartée.