Le président de la République s’est exprimé dans les colonnes du quotidien France-Antilles. Un entretien paru ce mardi 7 juin 2022.
Dans cet entretien, les principaux dossiers ont été brossés. Cela va de la nomination de Yaël Braun-Pivet, la ministre des Outre-mer, à la guerre en Ukraine.
Sur la question de la demande d’autonomie des présidents de RUP (régions ultrapériphériques), le chef de l’Etat lâche un "on adore ce sujet" [de l’autonomie].
La déclaration majeure extraite de cet entretien concerne les soignants suspendus.
Quand François-Xavier Guillerm, correspondant de France-Antilles lui demande s'il réintégrera les soignants non vaccinés suspendues comme l'ont demandé Ary Chalus, président du Conseil régional de Guadeloupe et Serge Letchimy, président du Conseil territorial de Martinique, le chef de l'Etat tempère d'emblée son propos.
Emmanuel Macron parle de "personnels qui ont fait le choix en conscience, contestable sur le plan déontologique, de ne pas protéger les autres". Mais il ouvre une porte.
Lorsque les autorités sanitaires nous diront qu'on est revenu dans une situation qu'on appelle endémique, qu'il n'y a plus de risque, à ce moment-là, un travail de réintégration se fera.
Emmanuel Macron
Il rappelle ensuite qu'un dispositif d'accompagnement dérogatoire dédié aux personnels ayant refusé l’obligation vaccinale contre le Covid-19 a été mis en place.
En Guadeloupe, 54 personnes, dont le contrat de travail avait été suspendu en raison de leur refus de se faire vacciner contre le Covid-19, sont allées jusqu’à la rupture conventionnelle.
Nous réintégrerons les soignants suspendus quand les autorités scientifiques nous diront qu'on peut le faire sans faire repartir l'épidémie.
Emmanuel Macron
Sous-entendu lorsque la situation épidémique du Covid 19 ne sera plus un problème de santé majeur.
Emmanuel Macron a également annoncé sa prochaine venue dans nos régions.