Les besoins en termes de logements à bas coût augmentent, dans l’archipel guadeloupéen. Cependant, l’offre ne suit pas la même courbe, proportionnellement. En 2023, la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL) a répertorié les données du parc locatif local. Il s’avère qu’environ 8500 demandeurs demeuraient sur les listes d’attente des bailleurs sociaux, l’année dernière.
Au 1er janvier 2023, le nombre de logements sociaux était en légère augmentation, de 1,5% par rapport à 2022. 32.740 biens sont disponibles sur le territoire.
Mais, parallèlement, les besoins en logements abordables augmentent de façon exponentielle. La réponse à la demande reste donc toujours insuffisante, d’autant plus que le taux de remplissage des appartements et maisons concernés est déjà de 98%.
Inévitablement, les listes d’attente s’allongent, en même temps que le nombre de demandes insatisfaites.
Les zones urbaines sont les plus concernées ; c’est le cas, par exemple, des territoires des villes des Abymes et de Pointe-à-Pitre, qui concentrent 55% du parc locatif.
Il s’agit très majoritairement de logements collectifs, de type Habitation à loyer modéré (HLM) ; ces derniers représentent 70% du parc.
Cette nécessité de subvenir aux besoins des demandeurs est synonyme de potentielles parts de marché non négligeables, au profit des acteurs du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP). Leur défi : répondre aux attentes de la population.