Le président du Cran, le conseil représentatif des associations noires de France est en visite en Guadeloupe. Louis-Georges Tin estime que la loi "égalité réelle des outre-mer" ne va pas assez loin. Loui-Georges Tin était l'invité politique de Politique Première ce lundi de Guadeloupe 1ère la radio.
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Louis-Georges Tin est l'invité du festival international du film des droits de l'Homme qui se déroule en Guadeloupe. Il est le président du jury de ce festival qui en est à sa troisième participation. Mais l'emblématique président du Conseil Représentatif des Associations Noires de France a tenu plusieurs conférences, notamment autour du thème de la perte des identités.
Le Cran se bat depuis sa création contre les discriminations, le racisme et toutes formes de ségrégations. Lors de son passage dans les studios radio de Guadeloupe 1ère, le contexte d'insécurité qui plane en Guadeloupe a été abordé. Pour Louis-Georges Tin, oui il faut de la sécurité, mais le problème doit se régler en portant des solutions à une situation économique et sociale difficile en Guadeloupe, et notamment pour les jeunes. Des jeunes qui pour une grande majorité n'a qu'une solution le départ de l'archipel.
Cette loi égalité réelle en outre-mer adoptée ce mardi en plénière à l'Assemblée Nationale est sur les bons rails selon le président du Cran, mais le texte du gouvernement, porté par le député socialiste Victorin Lurel, ne va pas assez loin selon Louis-Georges Tin. Pour lui, c'est de façon volontaire que les gouvernements successifs n'ont pas mis en place ces égalités sociale et économique réclamées par toutes les régions ultramarines depuis des décennies.
Autre point évoqué avec le président du Cran par Claude Danican et Olivier Lancien, c'est la question des réparations de l'esclavage. Le Conseil Représentatif des Associations Noires de France est favorable à des réparations. La structure se bat pour obtenir ces réparations en faveur des anciens esclaves. Louis-Georges Tin fustige la position de la France qui dès la seconde abolition de l'esclavage à dédommagé les colons esclavagistes de l'époque. Le Cran réclame une réforme agraire, un redistribution économique ainsi qu'une réparation historique.
Politique Première c'est tous les lundis sur Guadeloupe 1ère, la Radio.
Le Cran se bat depuis sa création contre les discriminations, le racisme et toutes formes de ségrégations. Lors de son passage dans les studios radio de Guadeloupe 1ère, le contexte d'insécurité qui plane en Guadeloupe a été abordé. Pour Louis-Georges Tin, oui il faut de la sécurité, mais le problème doit se régler en portant des solutions à une situation économique et sociale difficile en Guadeloupe, et notamment pour les jeunes. Des jeunes qui pour une grande majorité n'a qu'une solution le départ de l'archipel.
Louis-Georges Tin invité de Politique Première
La loi égalité réelle joue petit bras...
Cette loi égalité réelle en outre-mer adoptée ce mardi en plénière à l'Assemblée Nationale est sur les bons rails selon le président du Cran, mais le texte du gouvernement, porté par le député socialiste Victorin Lurel, ne va pas assez loin selon Louis-Georges Tin. Pour lui, c'est de façon volontaire que les gouvernements successifs n'ont pas mis en place ces égalités sociale et économique réclamées par toutes les régions ultramarines depuis des décennies.
Louis-Georges Tin, le président du Cran, invité de Politique Première
Autre point évoqué avec le président du Cran par Claude Danican et Olivier Lancien, c'est la question des réparations de l'esclavage. Le Conseil Représentatif des Associations Noires de France est favorable à des réparations. La structure se bat pour obtenir ces réparations en faveur des anciens esclaves. Louis-Georges Tin fustige la position de la France qui dès la seconde abolition de l'esclavage à dédommagé les colons esclavagistes de l'époque. Le Cran réclame une réforme agraire, un redistribution économique ainsi qu'une réparation historique.
Louis-Georges Tin invité de Politique Première
Politique Première c'est tous les lundis sur Guadeloupe 1ère, la Radio.