Louis Molinié, une fois de plus sous les feux de l'actualité. Déjà poursuivi pour détournements de fonds publics, le maire de Terre-de-Haut vient à nouveau de se faire étriller par la Chambre régionale des comptes. Le déficit s'aggrave et atteint cette fois les 5,7 millions d'euros.
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Année après année, avis après avis, visiblement rien ne change dans la gestion de la commune de Terre de Haut.
Louis Molinié persiste et signe. Le maire de Terre de Haut fait preuve d’une rare constance quand à sa manière de mal gérer les finances de sa commune.
Des omissions que les magistrats de la Chambre régionale des comptes se sont chargés de lui rappeler. Après correction, le déficit réel dépasse les 5,7 millions d’euros.
De fait, depuis 2003, la situation financière de la commune se dégrade chaque année un peu plus. Ainsi, la dette auprès des entreprises fournisseurs dépasse les 3,7 millions d’euros.
Les magistrats évoquent des dépenses effrénées sans relation avec les recettes réelles de la commune.
Pour eux, Louis Molinié entend juste maintenir un système de prédation économique (relation où l’une des deux parties impose une transaction à l’autre, définition de l'économiste Michel Volle) . La Chambre demande donc, pour la 3ème fois consécutive, que le maire soit suspendu de ses fonctions.
En attendant, les 1 757 habitants de la commune, eux, doivent s’attendre à nouvelle hausse importante des impôts locaux, augmentation indispensable selon les magistrats.
Louis Molinié persiste et signe. Le maire de Terre de Haut fait preuve d’une rare constance quand à sa manière de mal gérer les finances de sa commune.
Des dépenses effrénées du maire de Terre-de-Haut
Non content de clôturer son compte administratif 2016 avec un déficit de 3,4 millions d’euros, il oublie, une fois encore, d’inscrire un nombre conséquent d’opérations financières.Des omissions que les magistrats de la Chambre régionale des comptes se sont chargés de lui rappeler. Après correction, le déficit réel dépasse les 5,7 millions d’euros.
De fait, depuis 2003, la situation financière de la commune se dégrade chaque année un peu plus. Ainsi, la dette auprès des entreprises fournisseurs dépasse les 3,7 millions d’euros.
Les magistrats évoquent des dépenses effrénées sans relation avec les recettes réelles de la commune.
Pour eux, Louis Molinié entend juste maintenir un système de prédation économique (relation où l’une des deux parties impose une transaction à l’autre, définition de l'économiste Michel Volle) . La Chambre demande donc, pour la 3ème fois consécutive, que le maire soit suspendu de ses fonctions.
En attendant, les 1 757 habitants de la commune, eux, doivent s’attendre à nouvelle hausse importante des impôts locaux, augmentation indispensable selon les magistrats.