Une note vers des énergies invisibles, un appel au son du Gwoka devant un "potomitan" car ce lieu symbolise la communication entre le monde des humains et le monde du dieu, inaccessible.
Le Gwoka, l’un des éléments les plus emblématiques de la société guadeloupéenne et ses expressions contemporaines explorent aujourd'hui de nouvelles pistes et de nouveaux horizons à travers les rythmes Vaudou utilisés pour les rituels haïtiens en particulier celui des loas. Un rite habillé de blanc, ce jour-ci, et assaisonné aussi de repas servis en calebasse.
Mais surtout des notes comparables à celles du Gwoka. Cette musique partage avec les rythmes Vaudou, un sens de la mélopée lyrique, un rapport unique au silence mais avec des scènes de possession où chaque couleur a son esprit.
L'espace d'une soirée, rythmes du ka et du vaudou n'ont fait qu'un. Une soirée qui a rappelé à certains des souvenirs du Bénin, car le culte vaudou serait né dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, il y a près de 4000 ans et a voyagé jusqu'au nouveau monde avec les esclaves et la traite des noirs.