Une campagne sucrière interrompue à la suite d'une importante casse sur la chaudière. Une enquête interne est diligentée en ce moment afin de comprendre les circonstances de l'incident et déterminer les responsabilités de chacun.
Deux inspecteurs du BEA RI, le Bureau Enquête et accidents risques industriels, étaient en Guadeloupe cette semaine.
Une mission à la demande de la Communauté des communes de Marie-Galante, qui le 21 avril avait écrit au préfet pour demander l’ouverture d’une enquête indépendante pour comprendre les causes et les circonstances de l’accident majeur survenu le 14 avril à l’usine de Grande Anse.
Lundi et mardi, les deux inspecteurs du Ministère de la transition écologique ont rencontré les salariés de l’usine présents au moment de l’accident. Ils ont complété leurs auditions avec le préfet et les services de l’Etat, notamment la Direction régionales de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DEAL).
Un rapport sera rendu public sur le site du Ministère de la transition écologique
Leur rapport devrait intervenir dans un délai de trois à six mois. Un rapport qui sera public et disponible sur le site du Ministère de la transition écologique. Mais attention, un bémol, tout de même, l’enquête du BEA est une enquête technique. Elle n’a pas pour objet de rechercher des fautes ou des responsabilités, mais exclusivement de tirer des enseignements en vue d’éviter le renouvellement d‘un accident similaire.
La question des fautes et des responsabilités éventuelles relève, elle, de la Direction de la Sucrerie et rhumerie de Marie-Galante (SRMG).