Pour Chantal Ambroise, il s'agissait avant tout d'avoir une vision globale et partagée de Marie-Galante pour se projeter sur son avenir dans un ensemble de projets de développement durables et équitables.
(Voir Marie-Galante : Chantal Ambroise nommée préfète pour l'élaboration d'un projet de territoire )
Pour mémoire, cette mission avait été décidée dans un contexte de crise pour Marie-Galante. Après l’incident industriel survenu le 14 avril 2021 à l’usine sucrière de Marie-Galante, les services compétents de l'État, ainsi que ceux de la Région, du Département et de la communauté de communes s'étaient alors donnés 3 axes d'action pour l'île : la réparation et la modernisation de l’usine, le plan de redynamisation de la filière canne/sucre/rhum, la remobilisation des planteurs et le développement de l’île.
Et c'est principalement pour impulser le mouvement en faveur de la mise en œuvre du développement de Marie-Galante que la mission de Chantal Ambroise s'inscrivait. A l'heure du bilan, elle évalue le travail qui a pu être fait durant ces six mois.
Un avis partagé par la présidente de la communauté des communes de Marie-Galante. Marise Etzol se félicite en premier lieu de la décision de l'Etat de nommer une interlocutrice directe entre l'Etat et Marie-Galante. Elle aurait d'ailleurs préféré que cette mission se poursuive dans le temps.
Marise Etzol présidente de la communauté des communes de Marie-Galante
L'Etat prévoit en effet de donner une suite à cet engagement pris par lui au profit de Marie-Galante sous la coordination territoriale du sous-préfet de Pointe-à-Pitre avec l’appui du secrétariat général aux affaires régionales et des différents services déconcentrés de l’État